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Le défi du samedi
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24 septembre 2011

Défi #161

C'est JOYE, notre Iowaienne préférée qui nous propose ce 161ème défi :

Vous êtes médecin.

En ouvrant la porte de votre cabinet,

vous découvrez que votre prochain patient

 est un canard savant.

CANARD

*

Prenez rendez-vous à

samedidefi@hotmail.fr

Le docteur examinera vos envois par ordre d'arrivée ...

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24 septembre 2011

Pour le défi #160

24 septembre 2011

Mets des ailes où tu veux, mais envole-toi !!! (KatyL)

Le BAL à cent balles est ouvert….

J’attends quelqu’un et, en attendant….

Mon col me colle à la peau….mes cils très bien maquillés pourtant me font ciller, car le soleil est éblouissant.

Il faut dire que je viens de lire un livre de Dale, concernant les mécanismes chimiques du système nerveux, et qu’en lisant ce livre je me suis tordu la cheville à cause des dalles disjointes !! ah ! la ! la…

J’attends encore

Je réfléchis à ce que j’ai vu hier à la télé, sacré Fillion ! (notre 1er ministre) ils ont trouvé le filon pour nous faire travailler plus …c’est chouette non ???

Mais le filon d’or ce n’est pas pour nous !!

Les banquiers enfilent  le Gal en accélération constante, ça ma gratte rien que de penser à cela si quelqu’un me voit, il va penser que j’ai la galle !!

J’attends encore..

Je médite encore, sur le label déposé par notre confrérie des fleurs  d’orchidées, je commence à bien les connaître, par exemple le labelle  de cette fleur est d’une beauté exquise et des couleurs renversantes !! comme j’aime ces fleurs exotiques..

J’en ai assez d’attendre malgré mon imaginaire galopant !!

On dit que les femmes font attendre

Que dire de ce mâle qui me fait languir !! J’ai envie de faire ma malle vite fait, mais je prends mon mal en patience il en vaut la peine.

Je respire un grand coup, je ferme les yeux et je revois l’exposition de Claude Mellan ce graveur français, et mêlant d’un coup ma peinture et la poésie j’en perçois l’infinie subtilité, ce sentiment de l’art mêlé à de l’admiration, me ferait presque pâmer de bonheur…

Mais j’attends toujours….

Je me sens molle, il fait chaud, je me suis assise sur un muret un peu ombragé….le sol est recouvert d’une sorte de mollasse, je vais salir mes chaussures de bal !!

Mon teint pâle de vraie blonde ne me permet pas une exposition prolongée au soleil, et je m’énerve à attendre ainsi,

-« Oh ! le sombre individu,  me dis-je ! je vais partir et ne le reverrai plus » !

A cet instant précis sa silhouette m’apparaît au loin , je devine un large sourire et je vois un ENORME bouquet de fleurs dans ses mains…..

Alors je me dis qu’il valait bien cette attente.

Allons valser !

Katy

24 septembre 2011

Bon, on ne va pas la faire longue (Walrus)

... Ni s'arracher les plumes pour un l !

Une ballade, c'est une balade en chanson.

Je sais, c'est con, mais que voulez-vous, on ne se refait pas...

24 septembre 2011

Participation de Droufn


Boi! je suis balade debuis drois jours abec beaugoup de vièvre, abors vous groyez bien.. Snif!

gue si j'abais deux L à disbosition, ben je m'enbolerai chez le toubib.. (tiens là ça marche)

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24 septembre 2011

Sans elle(s) c'est juste ... bad (Joye)

BALADE ou BALLADE


OUI !


Méfions-nous des "L" !


AYEH, JE SUIS MADAME LL !


ET ALLORS ?


Qui n'a jamais hésité devant l'orthographe


QU’IL JETTE LA PREMIERE PIERRE


OU PIERRINE, C’EST SALON…


de ces deux mots homophones ???


J’AI RIEN CONTRE LES HOMOPHONES, MOI.


Alors, pour remettre les "L" à leur bonne place


SINON, COMME LE LARRON SANS CHAUSSETTES,


ÇA VOLERA BAS…


(et pour bien s'en souvenir !)


YÉ M’EN SOUVIENS


PRENEZ–EN NOTES !!!


contez-nous


MAIS MAP, QUAND ON AIME,


ON NE CONTE PAS…


une petite histoire (thème libre) 


MAIS JE THEME DEJA LIBREMENT !


dans laquelle se mêlera Balade et Ballade !


OKETTE !


QUAND ON A LA BALADE DURE


ON LA CHANTE COMME BALLADUR !


 TERMINÉ.


(ET PUIS, QU’EST-CE QUE J’EN SAIS,


JE SUIS AU COLLORADO, MOUÉ)


24 septembre 2011

La bal(l)ade d'Oscar et Rosa (Célestine)

 

C'est un matin de pluie brillante que Rosa rencontra Oscar.

C' était un horloger du Bronx, il ressuscitait les pendules

Et les mélodies arrêtées des réveil-matins détraqués

Elle étudiait la politique à l'université du coin

C'est un matin de pluie changeante 

Que ces deux là se sont connus

Il est des hasards lumineux comme des épis de soleil

 

C'est une après-midi brûlante à NewYork au mois de juillet

Que le timide Oscar osa

inviter pour une balade

Rosa aux cheveux flamboyants

Et Rosa a suivi Oscar dans Central Park bruissant de brise

il avait laissé ses horloges pour aller s'asseoir sur un banc

Elle oublia un peu ses livres

Dans le regard incandescent du réparateur de pendule

C'est une après midi brûlante

Qu'Oscar a emmené Rosa

 

C'est une nuit de pleine lune au dessus du pont de Brooklyn

Que dans sa minuscule chambre Oscar a regardé Rosa

leurs deux cœurs battaient la chamade

au son de trois cent vingt tic-tacs

Le satin de leur peau luisait aux néons des publicités

Oscar chantonna sa ballade

A la belle aux yeux étonnés

C'est une nuit de pleine lune 

Qu' Oscar et Rosa ont juré

 

Qu'ils ne se quitteraient plus jamais.

PONT

24 septembre 2011

Il y a ... (MAP)

Il y a BALADE et BALLADE n’est-ce-pas !

Puisque le thème est ainsi donné, il faut bien que j’en parle !  Mais qui a eu cette fichue idée de défi !!! Comment ça c’est MOI ??? Oh, mais ce devait être dans un moment de bizarroïdeté  comme il m’arrive parfois (pas très français ça, mais j’aime bien !) !!!  

Donc je me BALADE avec un seul « L » et je chante une BALLADE avec deux « L » !!!

Comment s’en souvenir  ???

……………………………………………………………….

Tiens, une idée, avec un petit jeu de mot :

« Il fait seul « L »SOLEIL aujourd’hui c’est le moment de faire une bonne BALADE !!! »

 Eh bien le voilà le truc mnémotechnique qu’il nous faut !!!

……………………………………………………………….

Voyons pour la BALLADE maintenant ! « BALLADE = Poème … ou chanson à danser … !!!  Musique

Double sens, donc deux « L » !!! Hé, hé, hé ! On ne peut plus se tromper !!!

De toute façon Poème ou Chanson tous deux donnent des ailes !

YES, YES, YES !!!  Zélé trouvé la solution !!!!!

…………………………………………………………………

Quand je relis ce que j’ai écrit là, je me dis quand même que j’exagère !!! M’enfin, tant pis !! C’était mon petit moment de folie !!! Hi, hi, hi !!!

Allez, je vais quand même essayer de me rattraper :

 

BALADE

et une petite chanson que j'aime bien ....

http://www.ina.fr/art-et-culture/cinema/video/I05185589/bourvil-chante-balladin-chanson-du-film-le-capitan-d-andre-hunebelle.fr.html

24 septembre 2011

26 Ballade de balades (Mamido)

Mamido
Village de Ste Croix en Jarez    (photo : (cyclocarte)
www.saintecroixenjarez.com

 

Laissez-moi vous conter la ballade
De mes balades dans le Pilat…

Traverser les digues du Rhône
Se promener au bord des lônes
A la nuit, observer l’activité des castors
Dans leurs terriers de l’île du Beurre
Ecouter le vent souffler dans les immenses peupliers
Où nichent, par dizaines, les couples de hérons cendrés
Au ras de l’eau surprendre le vol d’un martin-pêcheur
Et ensuite seulement, prendre de la hauteur,
Grimper à travers vignes, pour contempler d’en haut,
La majesté d’un fleuve et de ses calmes eaux.

Laissez-moi vous conter la ballade
De mes ballades dans le Pilat…

Pour voir sa chapelle, grimper à St Sabin,
Sur les pentes moussues, à l’orée des sapins
Au passage, découvrir quelques champignons…
Puis, dans les eaux chantantes d’un petit « rigolon »,
Apercevoir, fuyante, l’ombre d’un beau poisson.
Une truite, sans doute, que l’on viendra pêcher
Le lendemain matin, en toute tranquillité.
Enfin, le soir venu, redescendre à Véranne
Pour boire l’apéro, au frais, sous les platanes,
Au cœur du village, sur la petite place,
Où les gens se rassemblent, sur la terrasse
De l’unique café, tenu par deux copines,
Qui distribuent gaiement les bières et les chopines.

Laissez-moi vous conter la ballade
De mes balades dans le Pilat…

Du fond de la vallée, partir de Rive de Gier,
Suivre le Couzon et longer le barrage,
Pour monter jusqu’à Sainte Croix en Jarez,
Un ancien monastère transformé en village.
Après avoir musé au cœur de la chartreuse,
S’être laissé glisser du col de Pavezin,
Aller faire le marché, le samedi matin,
Sur la place des Croix, dans le vieux Pélussin,
Pour finir à Chavanay ou bien à Condrieu,
Le vin de par là-bas y est si merveilleux !

Je pourrais continuer sans fin la ballade
De mes innombrables balades dans le Pilat…
… Mais, pour cette fois,  je vais m’arrêter là !

 

24 septembre 2011

Défi 160 (Flo)

flo160

Ce défi non plus je ne voulais pas le louper. La partition chante toujours parce que toi seul m’appelles « flotte bellotte ». Avec un « L » puis deux « LL ». Pour être encore plus belle tu m’as conseillé de ne plus mettre de chiffres dans mes dessins et d’y apposer seulement la signature en bas et à droite.

Pourtant ces chiffres je ne peux pas m’en passer. Automatiquement je fais un détour à 160° contemplant les appartements de Simone de Beauvoir avec un regard pour l’Oise et Olivier qui trouvait le temps un peu long. Forcément sur ce chemin je me replonge dans «  un et deux » et, dans l’erreur commise du «  une et autre moitié ne formant qu’un ».

A l’inverse ce sont dans ces Alpes Maritimes  que ton entièreté prend toute sa place dans mon cœur et que ta présence renforce mes pas. J’aurai chanté avec toi « dansons la carmagnole, vive le temps, vive le temps » «  dansons la carmagnole, vive le temps, vive le temps ».

Quand soudain dans un bruissement d’ailes surgit un papillon livre à pattes noires. Miro regarde Flo interrogatif. Big Ben sonne les 60’. La valse à 4 temps reprend. Zoom arrière, return. Je vous ai compris. Non c’est non. No means no. Pas d’échec. Juste un petit tour encore une fois  rien qu’avec toi.

Changement d’angle. Que ce soit ce 5ème jour du printemps passé avec toi dans ce 160ème numéro, ou la fin des 24 défis depuis leurs  premières  parutions, mon fil à 38 printemps et Mont Regard des 60 tissent toujours la même  toile avec des ballades en Oh griffonnées pour l’occasion.

 

24 septembre 2011

Bal(l)ade ou L'échappée (Vanina)

#160_Bal(l)ade2

24 septembre 2011

Quand ... (Venise)

*

Quand orphelin de père,

   Quand Jeanne sur le bûcher

  Quand né à Pontoise

  Moi, François Villon né

Puis adopté par,

Guillaume de Villon

Traversai cent ans de guerre

Un Paris en gueule de chien

Quand les marmites ne voulaient plus obéir

Quand les pierres  se moquaient de nous

Moi, François Villon j’irai dans vos prisons en vain

En attendant la chambre de torture,

Quand j’irai dans une ballade cueillir ce qui reste des hommes

Et que les murs de leurs sourdes mains retiendront

Comme un troupeau nos hallucinantes ballades

Dormant entre le ciel et l’océan.

Pour guérir des peines inguérissables

Une balade bonne fille, pour me nettoyer le cœur

Une balade où les chagrins vont boire

Une balade et sous mon cou de chien

Ma rage à mettre le ciel en pièces.

Moi François de Moncorbier dit des loges

Soumis à la question, aux geôles de Charles d’Anjou

Soumis à la peine de la harde

Clame en cette ballade

Que la pluie qui nous trempe

En décasyllabes,  en octosyllabes

Fait de nous de pauvres badauds

Vous qui passez par là

Ayez pitié de moi.

 

 

 

 

 

24 septembre 2011

L'une et l'autre font les pieds (Vegas sur sarthe)


Marcher dans les sentiers boueux
avoir des ampoules aux orteils
les plans à la mords-moi-le-neud
où l'on prend des coups de soleil
à chercher de maigres groseilles
des pissenlits pour la salade
et risquer le dard des abeilles
Moi j'aime plutôt la ballade.

Porter un sac ahurissant
à vous tuer le bas du dos
sur un K-way envahissant
bossu comme Quasimodo,
ça tient du stage commando
du pas léger d'un plantigrade
quand l'allure va crescendo
Moi j'aime plutôt la ballade.


Prince, va t'en par les chemins
reviens les pieds en marmelade,
tu peux bien finir sur les mains
Moi j'aime plutôt la ballade.

24 septembre 2011

Ballade à Joe (titisoorts)

L'autre jour, j'avais le baladeur sur les oreilles en balade, j'écoutais une ballade. Je m'baladais dans la rue, je ne savais pas quelle heure il était. J'avais perdu ma montre. Après beaucoup de problèmes cardiaque, j'avais le coeur ouvert à l'inconnu. Fier d'être là, je me sentais plus vivant, j'avais envie de dire bonjour à n'importe qui. Pourtant, j'ai toujours été réservé, à qui, je ne sais pas, à n'importe qui et ce fut toi. D'ailleurs, je ne savais pas quoi dire, mes mots avaient du mal à sortir, alors, je t'ai dit n'importe quoi. Je ne connaissais pas la force de la communication, il suffisait pour te parler, pour t'apprivoiser. Je ne vous ai pas dit ou j'étais, je me promenais à Paris ce jour là, au Champ-de-Mars, ah non d'ailleurs c'était aux Champs-Elysées. Il y avait du soleil, ou sous la pluie, peut-être à midi ou minuit, je vous l'ai dit j'avais perdu ma montre. Il y avait des vendeurs à la sauvette, des tours Eiffel, du parfum, des sacs, il y a tout ce que vous voulez aux Champs-Elysées. Toi, l'infirmiere, tu m'as dit " j'ai rendez vous dans un sous-sol avec des fous. Ils se prennent tous pour Hendrix, ils vivent la guitare à la main, du soir au matin". Alors comme je ne savais pas quoi faire et plutôt curieux, je t'ai accompagnée. On s'est retrouvé dans un karaoké, on a chanté puis en boîte, on a dansé. Je ne devais pas être dans mon état normal, on n'a même pas pensé à s'embrasser. Je commencais à être ivre, on était où déjà, ah oui, aux Champs-Elysées. Au soleil, sous la pluie, à midi à minuit, j'avais toujours pas de montre. Au sous-sol, il y avait, du shitt, de l'exta, de la dure, il ya tout ce que vous voulez aux Champs-Elysées. Enfin ce n'est  pas moi qui le dis, c'est la ballade de Joe. 
24 septembre 2011

Ballade pour une balade (Ristretto)


Je ne suis pas analphabète
et réclame votre indulgence,
car j'ai déjà assez l'air bête,
de dire ici mon ignorance
sur la  petite différence
entre poème et promenade.
J'écris pour faire pénitence
une ballade pour une balade


Dès aujourd'hui je me résous
à réapprendre mes leçons.
Bijou, caillou, chou ou joujou
les faux amis, les exceptions..
Et c'est avec application
que pour ne plus rester en rade
je fredonne cette chanson
une ballade pour une balade   


Dorénavant je suis sereine,
lettre seulette ou soeurs jumelles,
C'est fini les calembredaines !
A petits pas Il va vers Elle.
Les mots s'envolent avec deux ailes.
J'écris par défi, par bravade,
cette petite ritournelle
Une ballade pour une balade.


Amis lecteurs, riez en choeur
de cette piètre galéjade !
Je vous offre de tout mon coeur
Une ballade pour une balade..

 

24 septembre 2011

Baladins Bal à dindes ! (EVP)

 

J’ai mis deux ailes dans mon dos
Pour sauter les p’tits ruisseaux.
J’ai mis deux Do à ma musique,
Celui du bas, celui du haut.
Pour chanter la gamme en clique
Et pépier comme les z’oiseaux !

 Ma balade n’a que mes pieds,
Pour courir dans les sentiers.
Dans les flaques j’fais des clapots,
Fleurs magiques à mon chapeau.
Je fredonne dans ma p’tite tête
Une ballade sans queue ni tête.

Deux ailes pour chanter
Un seul L pour marcher,
Je me chante ce p’tit refrain
En balade sur les chemins,
Et je rêve comme un coquin,
Au bisou de mon p’tit béguin !
Tsoin, tsoin !!

 

24 septembre 2011

Kind of champs (PHIL)

J’aurais pu écrire ça et j’ai écrit autre chose. Les défis du samedi, c’est ainsi. Soit l’inspiration se met en branle dès la consigne lue. Soit il faut la cajoler, lui dire des mots doux, la prendre dans le sens du poil, et alors une nuit nait l’idée du texte. Soit encore il n’y a rien à faire. Le terrain est aride et la plume stérile. Et même le clavier. Il arrive d’ailleurs qu’on le sache dès le départ. Dès la consigne lue. Comme cette histoire de mêler ballade et balade. Ça ne me fait pas rire du tout. Je ne vois pas, non. Je n’ai aucune envie de mêler promenade et chansonnette. D’abord j’aime bien marcher en silence, afin de pouvoir m’imprégner des bruits de la nature. Ou de la bagnole à la rigueur, en admettant que la balade soit motorisée. Bref cette consigne ne m’inspire pas, tu vois, alors que pour la précédente je n’avais eu aucun mal à raconter une ânerie quelconque, à savoir que mon parcours habituel de jogging était honteusement dévolu ce dimanche-là à une sortie en vélo tous terrains, ce qui fait que… je ne vais quand même pas raconter la même histoire sans intérêt.

À chaque fois qu’on part se balader en auto, c’est là même chose, on se bat pour savoir quelle radio écouter. Moi je préfère la radio qui cause, celle qui enculture les gens (et oui je m’arroge le droit d’inventer des mots), à moins qu’elle ne rabâche indéfiniment la dernière aventure de DSK ou du petit Nicolas. D’autres préfèrent meubler l’habitacle avec des scies d’autrefois, des ballades émoussées passant en une boucle entrecoupée de magnifiques perles publicitaires. Inutile de dire qu’en ces instants je maudis l’invention de l’autoradio. Mais c’est de ta faute, aussi, clame mon épouse. Tu n’avais qu’à pas oublier les cd. Ah c’est sûr, kind of blue aurait eu une autre allure que les Champs Elysées de Joe Dassin.

J’avais le disque, dans le temps. Avoué-je. Elle n’en croit pas ses oreilles, mon épouse. Kind of blue ? Mais nan, dis-je, celui là on l’a maintenant. Dans le temps je n’écoutais pas de jazz, j’écoutais des ballades et des chansonnettes, comme celles du bon vieux Joe.

N’empêche qu’il vaut mieux avoir oublié les cd que les cartes routières, il faut bien l’avouer. Encore que… Vous savez pourquoi je doute ? Parce que récemment nous sommes allés, mon épouse et moi, en vacances en Crète. Parce que là-bas nous avons loué une bagnole, oh une toute petite, hein, afin d’arpenter en toute quiétude les routes délabrées de l’île. Il faut parfois savoir prendre des risques. Nous avons quand même pris quelques précautions. Peu avant le départ, lors d’un passage à Paris, nous avons acquis une carte routière de la Crète. Avec les noms des lieux écrits en alphabet normal et en alphabet grec, ai-je demandé. Oui oui, j’ai ce qu’il vous faut, s’est écrié le libraire. Et de me vendre aussi sec un machin hors de prix, soigneusement plié dans une protection de plastique. Légère consternation quand même lorsque j’ai religieusement déballé ma carte flambant neuve à la maison. Les noms et légendes en alphabet dit normal étaient aussi en allemand. Pour les noms des bleds, on s’en fout, d’ailleurs on apprendra vite qu’il y a pour chaque lieu une dizaine d’orthographes différentes. Mais pour la légende. Et cette consternation passagère n’est rien avec celle qui m’accablera lors de la dure confrontation avec la réalité. Les routes crétoises sont comme le cours de la Loire, fluctuantes. Il existe même, sur la carte, une superbe nationale à quatre voies qui te permettent d’aller d’ici à ailleurs en moins de temps qu’il en faut pour le dire. L’ennui c’est que sur le terrain la route en question, ou du moins la portion qui m’intéresse, n’existe pas. Seule une vague excavation en rase campagne permet d’imaginer que là sera son point de départ. De quoi y perdre son latin sur un air de sirtaki ou de n’importe quelle ballade qui vous sied. Mais rassurez-vous, nous nous sommes néanmoins baladés avec le plus grand plaisir.

24 septembre 2011

Ballade pour elle (Sebarjo)

Ballade pour Elle

 

Ma Belle est si frivole

Qu'elle s'envole

Quand elle rigole.

Sans le moindre souffle d'Eole,

Langoureusement, elle décolle.

Elle aime quand je la cajole

Et lui offre mon amour fol.

 

ELLE, s'écrit avec deux L

Dans le ciel comme une hirondelle

ELLE, m'ouvre ses deux ailes

Pour que je me glisse plein de zèle

Au creux d'elle.

 

Une ballade sans elle

Ce serait mauvais,

Bad en anglais.

Le monde deviendrait trop réel,

Comme une pluie de Juillet,

Un vent trop frais ;

Comme un paradis sans i,

Une parade sans éclats de rire.

 

ELLE, s'écrit avec deux L

Dans le ciel comme une hirondelle

ELLE, m'ouvre ses deux ailes

Pour que je me glisse plein de zèle

Tout contre elle.

 

 

Et pour ceux que ça intéresse, voici en exclusivité, la version audio de cette ballade :


24 septembre 2011

Ballade – Défi – Balade (trainmusical)

Je suis tombé sur le défi 160 lors d'une balade.
Afin de papoter de balade ou de ballade ;
Seulement ce n'est pas clair, car plutôt une salade,
Tel me demander de concocter une roulade.

Ces poseurs de ba(l)lades
Qui passent leur samedi  dans une escalade,
Vraiment un drôle de peuplade,
De quoi me rendre malade.

Cogiter sur balade ou ballade,
Pour vous une rigolade,
Chez moi point une poilade;
Je préfère causer marmelade.

De peur de recevoir une enfilade,
Amis du Défi, je vous fait l'accolade,
Et je file m’enivrer de goulade,
En écoutant de Chopin une ballade.

 

24 septembre 2011

Balade dans le grenier des souvenirs (Martine27)

Je me suis endormie et je suis partie en balade dans le grenier de mes souvenirs. Un grenier qui n’en finissait plus et dans lequel j’ai pris plaisir à fouiller dans les coins et recoins.

J’ai pu y entendre de nombreuses ballades nostalgiques, amusantes, terrifiantes, toutes ces musiques me replongeant dans un petit coin d’enfance.


·         Un escalier vertigineux pour la toute petite fille que j’étais

·         Un affreux nain grimaçant dans le grenier

·         Le goût piquant des mistrals

·         La langue irritée par les roudoudous

·         La peur d’avoir l’estomac collé si j’avalais un chewing-gum

·         Une patinette écrabouillée par la grande échelle

·         La douceur et les griffes acérés des chatons de ma chatte

·         Les baisers mouillés et piquants des amies de ma grand-mère

·         L’odeur de la compote de pommes

·         La sirène d’alerte de la caserne

·         Les vieux patins à roulettes réglables

·         La cour de récréation cernée de grands murs

·         L’émerveillement d’entendre parler une poupée

·         Le sifflement de la corde à sauter

·         Les doigts pleins d’encre violette

·         L’odeur de la craie qui s’envole sous l’éponge

·         Le frottement du papier de verre en fin d’année sur les pupitres

·         Le plaisir de préparer de la bouilli-bouilla pour mes poupées

·         Le choc des osselets de métal sur le creux de ma main

·         Le cliquetis des billes s’éparpillant dans la cour

·         La difficulté de déposer des décalcomanies sur une feuille et le bonheur du devoir accompli lorsqu’ils étaient bien collés

·         Les grosses bulles de malabar

·         Les petits caramels à 1 centime

·         La douleur de voir s’éteindre mon cochon d’inde

·         La capote noire et le bâton de l’agent de police qui me faisait traverser la rue

·         L’orgueil de voir son nom sur le tableau d’honneur

·         La vérification journalière de l’absence de monstre sous le lit

·         Le bonheur de choisir un livre pour la remise des prix

·         Le tract de chanter la Marseillaise à cette même remise de prix

·         Les cuisses et les mains échauffées pour l’escalade de la corde mais la fierté d’en toucher le haut

·         La petite angoisse pour la première traversée de piscine en solo et sans bouée

·         S’envoler sur la balançoire

·         Rager sur l’exercice de calcul

·         Et s’endormir en serrant Minet et Minette !

Aurais-je par hasard rencontré certains d’entre vous lors de cette balade ?

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