Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le défi du samedi
Visiteurs
Depuis la création 1 050 662
Derniers commentaires
Archives
25 février 2023

Défi #757

 

Je sais, c'est pas la saison,
mais ça commence par N !

 

Noctuelle

 

7571

 

Publicité
25 février 2023

Ont bouclé la boucle

25 février 2023

ou, en ce moment, à San Diego (joye)

le bonheur méandre

 

(adaptation d'une BD que j'ai vue sur Facebook dimanche matin)

25 février 2023

Sinuosités et avanies de la langue française (Joe Krapov)

DDS 756 la_femme_du_boulanger affiche

- Ah, Pomponette ! Pomponette ! Quel fleuve impétueux t’a encore emportée ? Quels méandres as-tu suivis cette fois ? Pour qui enfin ce nouveau safari ? Pour un fourbe amoureux de tes courbes ? Pour un argousin qu’allumèrent ta jupe de satin, tes voiles de mousseline, le parfum de santal et de musc échappé de ta nuque ? Pour un amiral de bateau-lavoir ? Pour un général Alcazar qui t’offrit une limonade en échange de tes œillades ? Par quel truchement les séduis-tu donc tous ?

Sur quel brick as-tu embarqué encore ? Pour quel voyage sinueux, quelles arabesques ? As-tu suivi un nouveau barde à gandoura et à guitare ? As-tu kiffé un fou d’algèbre, un azimuté de l’alchimie littérale, un poète ? Comment décroche-t-on la timbale ? En te parlant d’Aldébaran ? En te promettant un concert de luth au zénith ? En te faisant boire un élixir d’amour chez ce gilet jaune d’Adonis Zetti ?

Pomponette ! Coeur d’artichaut ! Plus je te laisse libre de mener ta vie de patachon et plus tu m’assassines ! Chaque lascar de hasard de plus à ton tableau de chasse cause une sale avarie au vaisseau de mon coeur. Albatros englué dans le mazout de tes frasques, je porte le fardeau de tes noubas cruelles – un quintal de salicornes ! - et reste là prostré en fabriquant mon pain. A toi la baraka, à moi le four qui crame. Calfeutré dans mon appentis, je rame, je calfate les brèches de notre pauvre felouque éventrée par les récifs. Même l’alcool des alambics ne pourrait rien contre le cafard de mes échecs et mat. Les cases de mon échiquier sont plus noires qu’un caoua ch’ti et j’ai roqué côté cimetière ! Je ne suis pas un zéro mais presque. Peut-être un pauvre maboul ? La vie n’est pas coton, l’amour m’est charabia mais le fait est que je t’aime comme on aime le parfum des lilas, le souk des fêtes foraines ou l’eau dans la carafe.

Tes frasques sont-elles seulement sexuelles ? Es-tu maraboutée ? Serait-ce chez toi un besoin de niquer sur un divan, un tabouret, un sofa, un matelas différents ? Qu’est-ce qu’il a qui ne te plaît plus, notre vieux lit à baldaquin ?

Pourquoi vas-tu fanfaronner à toutes les douanes devant ces imbéciles de gabelous ? Qu’ont-ils de plus en magasin, comme camelote, ces zouaves de rencontre et ces clébards des rues, ces caïds de banlieue, ces cadors du Carrefour ?

DDS 756 la_femme_du_boulanger_desordre_des_esprits

- Ma langue aime se frotter à celle des étrangers. J’en ramène de saveurs subtiles et des mots incongrus dont on ne soupçonnait pas qu’ils pussent aussi bien s’acclimater chez nous. Je n’aime des dictionnaires que cette image délicieuse qui suggère que l’on s’aime à tous vents. Mais j’aime plus que tout ton pain, ô boulanger, tes bras puissants, ta force et ta fragilité et ta compréhension. J’adore ta solidité de baobab, ton absence de mesquinerie et surtout ton moka au café, ton fondant à l’orange, ton halva, ta moussaka et tes tajines. J’aime quand tu donnes ton aval à mon dérèglement de tous les sens. Et c’est pour toi et pour cela que, toujours, je reviens. Allons, éteins cette bougie, cesse le décompte arithmétique de mes fugues, mets tes tracas dans ton barda. Retirons-nous dans notre alcôve, mène-moi dans l’azur des sept ciels, mets en route la noria de tes baisers et je ferai de toi mon nabab, mon cheik, mon sultan. Dans le silence de la nuit je serai ton harem. Je te ferai entendre le barouf que peuvent faire toutes les femmes du monde, tout le ramdam de la passion va battre sur ta peau de tambour. Mes massages te rendront fou, tu vas en voir de toutes les couleurs, du chamarré, des camaïeux et du carmin. Je vais t’emporter loin comme fait le Sirocco, je serai ton alezan, tu ne reconnaîtras plus ton zob ni tes glaouis après ma razzia sur ton saroual et ta vertu ! Je vais t’offrir la position du goudron et des plumes, te faire la guitoune acrobate, le minaret cramoisi, le coup de la girafe, le derviche retourneur, le muezzin tarabusté, le bardot à deux dos façon madrague, le sacre du printemps arabe, l’aubergine farsie, la babouche que veux-tu, la cueillette de l’abricot en Basse-Provence par la smala d’Abd-El-Kader, le « Mets ta sourate dans ma savate », le « Comme une crêpe de sarrasin », la grenouille sur le nénuphar, la matraque du mamelouk, la gabardine damasquinée, le baroud d’honneur de San-Antonio, on jouera à la lime en macramé, à massicote-merguez, à « Un chouïa wali-walou », à « Abats tes brêles et mate mon vizir ! », à l’amalgame pentathlonique, à l’enlèvement au sérail, à « Mets du talc sur mes fez » et, en clou du spectacle, je te ferai la planche du fakir !

- Tais-toi, Pomponette, ma gazelle ! Il n’est plus l’heure de parler. Fin des salamalecs, montons dans notre chambre !

***

- Ah, Pomponette ! Quel inti-fada, ce Pagnol !
- En fait, c’est de Giono, ce pitch, boulanger !

DDS 756 la_femme_du_boulanger_3

25 février 2023

J'suis pas un peu dans la mélasse (Walrus)

 
Parfois, je joue immédiatement pour qu'on ne puisse me suspecter de m'inspirer des écrits de mes petit·e·s camarades.

Pour cette fois cependant, je pensais baser mon truc sur une liste de mots liés aux méandres : synonymes ou approchant.

Pour m'éviter des recherches pénibles dans une mémoire de plus en plus évanescente, j'ai décidé de laisser venir quelques participations espérant y trouver une liste conséquente de termes de cet acabit.

Bien essayé ! En épluchant soigneusement les cinq reçues à ce jour, j'ai dégoté sinuosités, arabesque et boucle, merci les copains ! (Je vous ai épargné mes essais de transcription de ce dernier mot en écriture inclusive, faites-le vous-même si la chose vous botte).

Donc, j'ai creusé (pas trop profond, à mon âge on a le dos délicat...)

J'ai trouvé virage, slalom, courbe, esse, lacets, circonvolution, circonlocution, détour, flexuosité, zigzag, contournement, déviation, dérivation, valse hésitation, volute,

Bon, ben, ça va, on va se contenter de ceux-là, d'autant que je ne peux pas compter sur l'aide de mon épouse dans cette recherche : ce genre de vocabulaire lui est tout-à-fait étranger, vous allez comprendre pourquoi : c'est ici.

Publicité
25 février 2023

Le méandre de la Queuille (Lecrilibriste)


Tout le long, du long méandre
Léandre doucement se laisse surprendre
Par cet itinéraire curieux que la Sioule a choisi
Pour entourer d’halo un visage de terre
Car il lui a plu d’en agir ainsi
D’en sertir le tour pendant des ères
Pour dessiner ce méandre de Queuille
Elle a caressé les lignes, gommé les aspérités
Travaillé symétrie et curiosité
Comme un peintre peindrait sur une feuille
Cette fille rebelle D’Océan
n’aime ni les remous, ni les courants
elle musarde et lézarde gentiment
Faisant l’école buissonnière
Ou bien l’école des Beaux Arts
Que la nature lui a offerte
Pour créer quelques œuvres d’art
Avant d’aller se noyer chez son père
De subir ses marées et ses tempêtes
Ses navires et ses eaux gris vert
Oubliant la turquoise de ses eaux
A jamais


Charmé, Léandre fera le tour
De ce méandre à pied
Juste le temps de se détendre et d’entendre
La vibration de la rivière qui glisse
Comme une respiration lisse
Et la chanson douce de l’eau
Qui clapote contre la berge
En lui soufflant quelques rimes
Dans les méandres de ses souvenirs
d’un Léandre de Molière
d’un Scapin et ses Fourberies
que par cœur, il avait appris
Et pour scander le rythme
Il trouvera quelques galets
Pour voir s’il sait encore
faire quelques ricochets
qui atteindront l’autre côté
avant d’atteindre le gué
pour traverser

le méandre de Queuille

Lecrilibriste

25 février 2023

À chaque mouton son pré (Cavalier)

 
Tandis que se lasse la Rivière

Quand Elle s’ emboucle et se déplie
Jusqu' aux esses des grands moulins

Tandis que le jour doucement prépare ta soirée
Et ne traîne plus comme un appât

Tandis que la Rivière se lasse
Sous le soleil faiblissant
L’ été se suspend par dessus les peupliers
En figurines de papier

Tandis que des profondeurs de l’onde
Des poissons alphabet
Bondissent sous tes yeux
Les maisons éclatées rendent une image
Plus rêche à ton oreille

Aux sons de mille cloches

Tandis que la forêt s’ assombrit
D’ une volonté d’ombrelles en sommeil déjà :

À chaque écho son ruisseau
À chaque mouton son pré
À chaque collerette sa fleur
À chaque frondaison son arbre

Et toi … ma Douce
Assise sur mon panier de pêche
Tu lis ici

Encore un peu

 

Source: Externe

25 février 2023

Concerto (petitmoulin)


Concerto pour main
blessée
dans les méandres
de l'exil
Partition inachevée
compte les notes
et les possibles ciels
au cœur battant
Main de silence
ramasse un mot
qui ne dit rien
Derrière l'ombre
de la parole
perdue en mer
le jour a l'aile cassée
Entre les murs
de l'incertain
l'abri est rare
et le sommeil a des épines
dans les yeux
Concerto pour main
de solitude
dans les méandres
de l'exil

Concerto pour mains
tendues
à mains égales

25 février 2023

Paysages de méandres (Laura)

 

Merci au défi du samedi

De m'emmener   en Turquie,

Moi qui n'en connaît en vrai

 Istanbul  et  d'autres coins par le récit

D'un presque fiancé turc

Et par mon mari: là où il

A travaillé dans ce pays.

Antioche du Méandre

A souffert du séisme récent.

Antioche fut chrétienne

Et les chrétiens orientaux souffrent.

 

Merci au défi du samedi

De me ramener à Besançon

Dont le "Le centre historique s'est développé à l'intérieur de ce méandre aujourd'hui appelé la Boucle du fait de sa forme géométrique[1]."

 

De me renvoyer au

Cirque de Navacelles

 

Merci au défi du samedi

De me faire retourner

A Cahors

 

De revoir

Rouen et ses méandres

 

Merci au défi du samedi

D'accompagner Courbet

Et revoir avec lui la Loue

 

Contente d'apprendre

Les méandres déjà vus



[1]  Jules César, dans ses Commentaires sur la Guerre des Gaules, décrit ainsi le méandre de Besançon: « Le Doubs entoure presque la ville entière d'un cercle qu'on dirait tracé au compas; l'espace que la rivière laisse libre ne mesure pas plus de seize cents pieds... ». IN wIKIP2DIA

25 février 2023

Princesse des méandres (Kate)

Princesse des méandres

Chère Cassandre,

La carte du tendre

Compliquée

Que tu as dessinée

S'enlise dans les méandres

De ta pensée

(Et notre relation

Par trop complexe

Me laisse perplexe

J'y perds la raison)

unnamed

Au rendez-vous de Queuille

Je ne t'ai pas trouvée

À croire que tu veuilles

Me laisser désenchanté

Ou simplement me libérer

Après tout ce trajet

unnamed-3

Parvenu à Château Rocher

Te dire que je quittais Nice

Disais adieu au tennis

Toi devenue ma seule priorité

Ton étrangeté alliée à ta beauté

Saisissant enfin la chance

D'abolir les distances

Te rejoignant

Ici définitivement

(Ma mère

M'a dit l'endroit

L'envers

C'est toi

Seul fils qui gères

Ton univers)

Merci chère Cassandre

Princesse des méandres

Tu as bien fait de me faire venir

Jusqu'à ce lieu plein d'avenir

Où la force du paysage

M'a interrogé au passage

Ses fleurs sauvages

L'air les vieilles pierres

Lézards ou vipères

M'ont rendu mes repères

J'ai rêvé

Médité

Écrit

Dormi

Esprit magiquement vidé

Corps soudain allégé

Direction Nice

Cap sur Sophia Antipolis

Mes étudiants en géographie

unnamed-1

Tant d'autres paysages à l'esprit

Adieu Cassandre

Mon coeur moins tendre

N'est plus à prendre

De tes sinueux méandres

Il a réussi enfin à se déprendre

Et qu'ici notre histoire finisse

Ulysse

unnamed-2

(Lagarde et Michard, XVIè siècle)

25 février 2023

Défi 756 (Clio101)

 

Après plusieurs jours de marche forcée qu’il vente, qu’il pleuve ou sous un soleil brûlant, elles étaient enfin arrivées. Il ne leur restait plus qu'un pont à franchir et elles pourraient enfin prendre un peu de repos. Bérilde s’engagea sur les marches d’un pas décidé. Sa longue chevelure, emmêlée et sale, ses habits poussiéreux, ses bottes crottées, la poussaient en avant, anticipant avec délectation le moment où elle plongerait dans un bain chaud. Anira lui emboîta le pas sans enthousiasme. Tout lui était indifférent. Sans se préoccuper de son acolyte, elle s’accouda à la rambarde de l’ouvrage d’art, fixant, comme hypnotisée, les méandres du fleuve qui s’étirait paresseusement devant elle. Il voguait, indifférent aux vicissitudes des hommes. Anira ne pouvait s’empêcher de l'envier. Qu’il aurait été bon d'être comme lui, sans se soucier de ce qui pourrait advenir, sans s’interroger sur les possibles conséquences de ses actions. Depuis qu’elle avait découvert le pendentif au milieu de la déflagration, elle se sentait comme anesthésiée.

—  Anira ! Tu viens ?

Anira releva la tête et croisa le regard de son interlocutrice mais ne bougea pas pour autant. Bérilde soupira et se rapprocha d'elle.

— Ecoute, on ne peut pas continuer ainsi. Tu n’aurais rien pu faire pour sauver Essaïra, ni même la faire changer d'avis. Te ronger de culpabilité ne te servira à rien, et certainement pas à honorer sa mémoire.

— J’étais sa meilleure amie ! Si elle m’avait parlé de son projet, si j’avais insisté pour le connaître, si j'avais forcé la porte de chez ses parents, j’aurai pu la convaincre. Il y avait un autre moyen, j’en suis sûre ! Une autre possibilité pour qu'Essaïra ne sacrifie pas sa vie ainsi. Elle venait juste de guérir de la mort de son frère, elle avait la vie devant elle, jamais ça n’aurait dû finir comme ça.

— Tu te trompes. Essaïra avait pris sa décision en toute connaissance de cause et ni toi, ni moi n’aurions pu la convaincre. Quand elle est venue dans mon bureau, j’ai bien essayé de la faire renoncer mais j’ai bien compris que ça ne servirait à rien. Maintenant, nous devons...

— Tu ne la voyais plus depuis des années. Moi, je la connaissais, je l’ai entourée, soutenue, j’aurais pu l’aider. Je m’en veux, mais je m’en veux. Je n’en peux plus.

Prise par une soudaine impulsion, Anira tourna les talons et redescendit du pont avant de s’éloigner à grandes enjambées. Elle allait atteindre la grande forêt des rêves bleus quand Bérilde lui saisit le bras et la força à lui faire face.

— Moi aussi je m’en veux. J’aurai voulu la stopper mais j’en ai été incapable et ça me ronge, tout autant que toi. Mais m’assaillir de culpabilité ne me fera pas avancer. Ses parents savent que tu es partie avec moi, au pire ils croiront que tu es ma complice, au mieux ils t’enfermeront dans une cage dorée pour te protéger. Je comprends que ça soit dur pour toi mais tu dois passer outre. Nous devons achever cette mission quoi qu’il nous en coûte. Alors, pleure si tu veux, pleure un bon coup, mais après soit forte. Essaïra restera vivante tant que nous resterons fidèles à sa mémoire.

Les vannes d’Anira s’ouvrirent. Elle pleura un long moment, criant à la face du monde sa colère. Quand ses larmes se tarirent, elle redressa les épaules et s’avança à nouveau vers le pont, sans adresser un regard à Bérilde.

— Je suis prête.

Elles traversèrent le pont silencieusement, espérant que le passage ne leur serait pas refusé.

Elles n’avaient pas fait un pas face aux murailles de pierres qu’un ordre sec leur aboya aux oreilles de reculer. Bérilde tenta de négocier, montra même une bourse contenant leurs maigres possessions mais rien n’y fit. Elle ne cessa pas de sourire puis rebroussa chemin, Anira sur ses talons.

Toutes deux passèrent le reste de la journée  tapies derrière un arbre. Quand la nuit eut descendu son manteau sombre, elles reprirent la route, passant sur un escalier de pierre près de l’entrée du pont. Il descendait vers les berges, pour permettre aux pêcheurs d'atteindre le fleuve en contrebas.

Elles longèrent le cours d’eau jusqu’à se trouver au pied des murailles.

Anira émit un sifflement, impressionnée.

D’en bas, les murs écrasaient de leur masse quiconque osait s’aventurer trop près. Les pierres blanches et lisses, sans une aspérité, s’élevaient à une telle hauteur qu’il était difficile, même en arquant la tête jusqu’aux limites de ses capacités, d’en apercevoir les créneaux. Monter à la main semblait impossible, d’autant que des gardes devaient patrouiller, et rejetteraient impitoyablement tout opportun qui tenterait de monter.

Bérilde de son côté semblait trouver la situation tout à fait naturelle. A gestes mesurés, elle sortit de son sac une large corde comportant un grappin à son extrémité. Son regard se porta vers le haut, scannant la hauteur des murailles, s'empara du grappin et le fit tournoyer énergiquement pendant quelques minutes, avant de le lancer en l’air. Anira le suivit des yeux, persuadée qu’il retomberait au sol à la première occasion. Mais ce ne fut pas le cas.

Anira tourna ses yeux vers Bérilde. La jeune femme suivait l’ascension de la corde en remuant silencieusement les lèvres. Comme si elle lui obéissait, celle-ci continua à se dresser jusqu’à atteindre et entourer solidement un créneau.

Bérilde la regarda.

-          Notre montée est assurée. Tu grimpes ?

25 février 2023

Méandres (Keizono)

 
Je ne sais plus quel était ce chemin si long, si plane et si boueux.
 

Ses méandres me perdaient, sa voix s'exprimait encore, là, au milieu d'un autre temps.
 
Je ne me souviens que de son nom, ses mains, ses jambes entrecroisées. 
 
Il ne savait plus où aller, vers qui se tourner, presque absorbé en lui.
 
Il avait cessé de chercher, ses membres ensevelis sous une terre désormais inconnue.
 
J'ignorerai tout de lui : ce brouillard enveloppant, ces arbres séchés qui le bordaient, telle une promesse évanescente.
 


25 février 2023

Méandres (TOKYO)

 

Je voudrai écrire un livre qui vous maintienne dans un état d’innocence, qui vous procure une douce joie. Un livre sans méandre, un fleuve tranquille qui vous irrigue comme le Nil irrigue l’EGYPTE.

Un livre fleurs aux milles parfums d’une subtilité inouïe

Vous viendrez en kimono rouge votre regard ricochant sur la mer.

J’attendrai votre rire sonore éclater, alors je soulèverai mon chapeau le lancerai par-dessus le balcon.

v1

Une large coulée de soleil dans votre dos annoncera la fin du jour.

Le livre ne sera pas comme tous les autres, un arbre aura pousse en son milieu et des milliers d’oiseaux jacassant se cacheront dans vos cheveux .

Le livre aura enfermé le printemps si longtemps que vous pourrez entendre craquer les bourgeons

 

Qui tenteront de se frayer un chemin jusqu’à votre oreille.

 

 

25 février 2023

Dans les méandres de l'IA (Emma)

 

J'ai demandé à l'intelligence artificielle de traduire en image cette proposition :" Dans les méandres de mes pensées cheminent les rêves des anciens temps, ( dans le style de Brueghel) "

Et elle m'a pondu ceci

(d'autres jeux ici http://emmabarbouille.eklablog.com/fakes-a213811351)

cgjr3z_9969a4f580aacfd1ffbe490c6ea08cdde405b6f5

18 février 2023

Défi #756

 

Arrivé pour vous en droite ligne
(si j'ose dire)
de la mythologie

 

Méandre

 

Oliver Kurmis

18 février 2023

Se sont fait estampiller

18 février 2023

C'est pas faute d'avoir cherché (Walrus)

 
J'ai même poussé le zèle jusqu'à séjourner plusieurs fois en Espagne et errer sur les rives du Guadalquivir, mais... bernique !

Je n'ai pas réussi à mettre la main dessus, ni même les yeux, ce dont je me serais déjà contenté, ce foutu Label de Cadix.

Et pourtant, il doit bien exister...

On m'en a bassiné les oreilles tout au long de mon enfance !

 

Celle-là, je me demande si quelqu'un va y penser...

18 février 2023

Label Rouge - Parce que tue le veau bien (Cavalier)

L'abat-jour
L'abat-soir
L'abattoir …

C’est ce soir
Sans surseoir
L’assommoir

Sans ma mère
Sous l’amer
Sous la mer des Sargasses
J’en tremble et m'en agace

... sagace

Et dis ? Est-ce que
L’arabesque

En halal
Ça fait mal ?...

C’est ce soir
Sans surseoir
L’assommoir

Ris de veau
Tête de veau
Côte de veau
Côte de Beaune
J’en ris jaune
J’en frissonne

Né en France
Mort en France
Je suis en transe
Vive la France !

En Label
Rouge de Babel
C’est mon tour …

C’est ce soir
Sans surseoir
L’assommoir

Le mouroir

Pouce derrière !
Je ... Joker
Je passe mon tour
En compte d’abattis !

Décati, équarri
J'ai pas envie
J'aime la vie
Je suis la vie ...


Pis, on m’aurait menti ?

...

 

Source: Externe

Abattoir-veau-vache. Comme la mère et l'enfant sont en contact sonore
au sein de l'abattoir, il y a un ordre strict dans le protocole d'abattage,
pour plus de tendreté et bien plus de tendresse carnée, labellisée si bien enviandée.

 

Source: Externe

18 février 2023

LE MELON DE CAVAILLON LABELISE (TOKYO)

Lien en cas de problème : https://youtu.be/aiU2tgCtM0U

18 février 2023

La-bel (le) histoire du marché (Laura)


Moi, les labels, je m'en tamponne le coquillard.
Mon label à moi, c'est le marché des producteurs.
Suivant les règles de la nutrition, mes labels ce sont
Les fruits des arboriculteurs, les fruiticulteurs
Les féculents, les légumineuses, les légumes
Crus ou cuits (comme les betteraves) des maraîchers.

C'est la triste histoire d'un marché du mercredi
Avec une seule maraîchère et son unique étal
Du marché qui me laissa en quête de fruits et légumes

C'est un beau roman, la-bel(le) histoire du fruiticulteur.
Il venait de sa plaine pour le marché du dimanche
Je descendais de ma colline puis lui aussi a déserté
Pour un marché plus loin, plus vendeur pour lui.
Alors j'ai descendu puis remonté, descendu puis remonté
De tram en bus puis de bus en bus pour "des pommes,
Des poires, des cerises, des brugnons
"Voulez-vous, pas vrai, un beau plateau de pêches
Ou bien d'abricots?"

C'est la-bel (le) histoire du marché du maraîcher
Du dimanche qui prend ses vacances en janvier-février
Sinon, c'est Byzance et aucun intermédiaire entre
Eux et moi

C'est un peu compliqué et lourd pour une piétonne
Comme moi que cette nutrition
Qui suit les saisons
Et les besoins alimentaires
Le surplus, ce sont des plaisirs
Et les courses du supermarché

C'est un beau roman, La-bel(le) histoire

Publicité
1 2 3 > >>
Newsletter
Publicité
Le défi du samedi
Publicité