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Le défi du samedi
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28 novembre 2015

Défi #379

Hiéroglyphes

 

hiéroglyphes

Nous attendons vos écrits

décryptés -ou non- à

samedidefi@gmail.com

A tout bientôt !

 

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28 novembre 2015

Ont mis le prix pour s'acheter le bouquin

28 novembre 2015

Participation de Fairywen

Terrible addiction

 

Je ne sais plus trop quand j’ai commencé à développer cette terrible addiction. C’est loin, bien trop loin pour que je m’en souvienne. Depuis toujours, d’après mes parents. Ils doivent s’en rappeler mieux que moi !

 

Ce qui est sûr, c’est qu’elle s’est aggravée lorsque je suis entrée à l’école et que j’ai appris à lire. Très vite je n’ai plus eu besoin de personne pour dévorer toutes ces merveilleuses histoires contenues dans tous ces jolis livres à la couverture alléchante et au résumé tentateur. Déjà enfant, une préférence pour les romans policiers, les histoires fantastiques, les romans d’aventures – cape et épée, pirates… –, les histoires d’animaux et bien sûr les histoires d’amour qui finissent bien. L’un après l’autre, dévorés, rangés avec amour – interdiction de toucher à ma bibliothèque sous peine de foudres divines et mortelles ! –, parfois lus et relus, les records de relecture étant pour « Croc-Blanc » de Jack London et « Le Seigneur des Anneaux » de J.R.R. Tolkien.

 

Et puis un jour – quand ? Je l’ignore –, cela n’a plus suffi. Il y a avait toujours quelque chose qui n’allait pas, un détail de l’histoire que je voulais changer, un personnage que je voulais sauver de la mort, enfin bref, un truc. Alors j’ai commencé à réécrire les histoires, d’abord dans ma tête, puis sur le papier.

 

Jusqu’au jour où j’ai commencé à inventer les miennes, d’abord juste pour moi, et enfin un jour pour les autres.

 

 

 

Ma terrible addiction était devenue mon métier. À presque 50 ans, je réalisais enfin mon rêve de toujours : être écrivain.

 

28 novembre 2015

Vengeance (par joye)

Je promets souvent à mes étudiants qu’un jour, je vais construire une machine à remonter le temps pour aller chercher le mec responsable pour toutes les variations bizarres qui existent entre l’anglais et le français.

Par exemple, pourquoi est-ce que nous les anglophones avons retenu les formes féminines de certains adjectifs, comme active et comprehensive et même, tiens, adjective ? Là, c’est facile, mais qui est le criminel qui aurait pris un joli ciel francophone pour le convertir en notre ceiling ? Ou bien le myope rigolo qui nous a donné mansion pour maison ?  Oui ! Qui est ce sadique dysléxique, ce frère devenu friar en anglais à cause de sa plume fautive ?

Oui, je sais, repartir dans le passé pour retrouver ce grand malfrat ne serait pas facile même si je connaissais vraiment son identité. Mais là, face au mot énigme, j’ai enfin une piste.

Voyez-vous : le mot énigme en anglais est enigma. C’est super bizarre cet e au lieu de a, surtout parce que, n’en déplaise à ceux qui y perdent leur latin, le mot en latin est aenigma, que les Romans ont eu du grec ainigma quand ils y sont allés pour se faire voir chez eux. Bien.

C'est curieux ! Pourquoi se fait-il que presque chaque langue ait gardé le a au lieu de le changer en e comme en français ?  Comment ? Vous ne me croyez pas ? Eh bien, regardez :

  • catalan : enigma
  • espagnol : enigma
  • anglais : enigma

Après tout, même les Wallons disent  « cwacwa » !

Oui, non, vous avez raison, les Allemands, eux, disent das Rätsel, mais bon, ce sont des Allemands qui, historiquement, n’ont jamais été très raisonnables, eux. Par exemple, leur mot pour damsel, pardon, demoiselle, n'est pas du genre féminin, mais neutre. C'est dire.

Bon, revenons à nos muttons...euh, pardon, moutons... J’ai enfin trouvé le qui du pourquoi du comment !

Dans l’étymologie du mot français, on cite un certain Geofroy Tory, qui, en 1529, aurait rendu sa copie avec l’erroné énigme. Wiki m’en a tout balancé, que c’était lui ce Tory, habitant à Bourges (hein ? Sale Bourges, dit-il ?), typographe qui a aussi eu l’idée et le culot d’ajouter des accents aux lettres en français !  OH, quel bastard bâtard !

Alors, c'est décidé : quand j’aurai terminé mon chronogyre, je mettrai le chronomètre pour 1500, j’irai retrouver ce grand petit rigolo et quand mon sac sera enfin vidé à ses pieds, vous les francophones direz tous « ah » pour les jeux d’esprit, au lieu de murmurer « euh » à la fin.

Non, non, ne me remerciez pas. Ce sera la moindre des choses, je vous assure ! Apprendre le français tel qu’il existe maintenant est bien plus difficile que ça pour nous, les pitoyables anglophones.

28 novembre 2015

Le livre de David (EnlumériA)

Depuis combien de temps était-il enfermé dans ce réduit ? David avait renoncé à compter les jours. Les jours ? David haussa les épaules dans l’obscurité. Les jours, les nuits, quelle importance. Ses geôliers le maintenaient dans le noir. La seule lumière que David voyait, c’était deux fois par jour, quand un géant noir de poil lui apportait ses repas. Il fallait bien que ce rustaud ouvrît la porte. À cet instant-là, David apercevait un mur grisâtre baigné dans un clair-obscur blême. Le rustaud n’était pas une brute. Il déposait la gamelle et la carafe d’eau sur la petite table d’écolier juste à côté de sa couche. Avec une sorte de délicatesse brouillonne.

Une fois par semaine, on le sortait dans ce qu’il croyait être une cour. Il ne savait pas, on lui bandait les yeux. Personne ne lui parlait. On le guidait en lui posant une main sur l’épaule et une autre au bas des reins. C’était tout.

Un soir, mais était-ce un soir, le rustaud s’était attardé pour l’observer d’un air étrange. L’espace d’une seconde, David crut discerner dans son regard une lueur de compassion. Puis, l’homme avait murmuré quelques mots incompréhensibles et s’en était allé.

C’est à cet instant-là que David avait entraperçu le livre. Après quelques minutes interminables de tâtonnements sur le sol poussiéreux, il avait réussi à mettre la main dessus. Il l’avait alors pressé contre son front puis contre son cœur. Son cœur qui battait à tout rompre. Une bouffée d’espoir l’avait alors submergé. Là on l’on trouve un livre, on trouve une raison de vivre.

Depuis, David ne cessait de le feuilleter, de le caresser dans l’obscurité. Quelques paroles d’un ancien catéchisme lui revinrent à la mémoire. Quelques mots qu’il prononça une fois, deux fois, puis comme un mantra. Ce bouquin corné qui sentait le moisi devint son livre saint, sa Bible personnelle, son Coran particulier. Une fois, il se dit qu’il était fort probable qu’il devienne aussi son Livre des Morts.

Le temps s’écoula encore un peu, à la manière d’un fleuve de lave sur un volcan.

Et puis un jour, la porte s’ouvrit toute grande sur le couloir éclairé d’une vive lumière jaune. Le rustaud l’observa quelques secondes. Il semblait chercher ses mots et enfin dans un français approximatif, il dit à David que c’était fini, qu’il pouvait partir. Qu’il était libre.

Dehors, aveuglé par le soleil de l’aube, David put lire enfin le titre de son dérisoire livre saint.

« TERRIBLE ENIGME » Jeanne de Coulomb. Collection Familia. Gautier et Languereau Éditeurs. 3 frs 50.

Évreux, 27 novembre 2015

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28 novembre 2015

Participation d'Emma

28 novembre 2015

Le canard à trois pattes (Vegas sur sarthe)


“Vous devinerez jamais d'où j'appelle, inspecteur?”
L'inspecteur La Bavure soupira. Ouatson avait ce don pour appeler toujours au mauvais moment et indisposer ses collègues et sa hiérarchie du 36 Quai des Oeufs Frais.
Sa question appelait la même réponse, quand on ne lui raccrochait pas au nez.
”Non, mais vous allez pas tarder à me l'dire, Ouatson... j'ai une énigme à résoudre!” aboya La Bavure.
“Vous vous souvenez de cette affaire de trafic de poisson-clowns à Concarneau, chef?”
La Bavure ouvrit la bouche pour soupirer tandis que par mimétisme s'ouvrait la porte de son bureau.
“La nouvelle vient juste d'arriver, inspecteur!!” beugla Ouatelse, essoufflée et coiffée de son éternel balai O'Cedar que d'autres appellent des dredlocks.
“Ca vous ennuierait d'frapper avant d'entrer?” éructa La Bavure.
Ouatelse, assistante recrutée trois ans auparavant, plutôt bien roulée et autant bourrée d'arguments d'embauche que dénuée de tout jugement réitéra l'objet de sa tonitruante apparition : “La nouvelle vient tout juste d'arriver, inspecteur!”
“Quelle nouvelle?”
“Euh... le nouvel officier de police de notre service, inspecteur”
La Bavure raccrocha promptement... Ouatson pouvait bien aller pêcher ses poisson-clowns tout seul.
“Bon sang, c'est vrai. Allez la chercher fissa, Ouatelse”

On se souvient que pour les assistantes féminines du 36 Quai des Oeufs Frais, l'expression fissa est pondérée par un critère purement technique: la hauteur des talons de ladite assistante mais ce jour-là Ouatelse avait opté pour des it-shoes, des moonboots ultra vitaminées rose fluo du plus bel effet.
D'une bourrade dans le dos, le nouvel officier de police du service éjecta Ouatelse et vint se planter devant le bureau de La Bavure.
“Officier de police premier échelon Ouatmore” tonna t elle en broyant sauvagement la main de sa hiérarchie.
“Enchanté” gémit La Bavure en récupérant ses doigts “Bienv'nue au 36 Quai des Oeufs Frais, Officier Ouatmore!”
La nouvelle était petite, presque insignifiante malgré une poigne de fer, à l'opposé de sa consoeur en moonboots dont elle venait de se faire une charmante ennemie.
La Bavure se leva, autant pour “asseoir” son autorité que pour mieux masser ses phalanges meurtries :”J'vous fais visiter la boîte?” lança t il comme s'il en était l'unique propriétaire.
“Pas la peine“ répondit Ouatmore “un troupeau de mâles en rut m'a déjà balladée dans tous les étages”.
La Bavure se rassit car il n'était pas de première fraîcheur.
A voir la tenue impeccable de Ouatmore, le traditionnel bizutage aux oeufs frais n'avait pas eu lieu contrairement aux habitudes de cette mythique institution.
“Vous allez bosser ensemble dès maint'nant” dit-il aux deux “collaboratrices”.
Si Ouatmore n'avait pas bronché, le balai O'Cedar s'agita en signe d'agacement.
“Epluchez-moi cette lettre anonyme que nous avons reçue c'matin... j'vous donne la journée pour élucider c'machin auquel je pige que dalle”.
Ouatmore se pencha sur l'épaule de Ouatelse qui s'était déjà précipitée sur le bureau.
“Un officier d'police, ça doit déchiffrer ça fissa” ajouta moqueusement La Bavure.

Ouatmore lut à voix haute :”J'ai quatre pattes le matin, deux à midi et trois le soir”
En comptant sur ses doigts, le balai O'Ceda venait de perdre de sa superbe. Quel taré avait bien pu pondre une telle connerie?
“J'ai trouvé” dit calmement Ouatmore.
Une lueur d'admiration doublée d'inquiétude apparut dans le regard de La Bavure juste avant que le téléphone ne sonne à nouveau.
“La Bavure, j'écoute” dit-il en dévisageant sa nouvelle recrue.
“Vous devinerez jamais d'où j'appelle, inspecteur?”
La Bavure soupira :”Plus tard mon vieux, l'instant est grave ici” et il raccrocha rageusement.
Vexée, Ouatelse nageait dans ses moonboots :”Alors Ouatmore? C'est quoi cette connerie?”
Ouatmore fit la moue :”Je ne vois pas en quoi ce petit jeu d'esprit a besoin d'être anonyme... tout le monde connait la réponse”.
La Bavure tenta de se redresser dans son fauteuil avachi par des années d'enquêtes, de cogitations et de microsiestes...
“Eclairez-nous, Ouatmore” susurra t il, la bouche en coeur.
Ouatmore gloussait :”Le matin c'est l'enfance, le midi c'est l'âge adulte et le soir c'est la vieillesse”
“Bon sang mais c'est bien sûr!” explosa La Bavure qui avait bien connu Bourrel à la télévision.

Ouatelse avait eu la bonne idée de naître métis, ce qui lui évitait de rougir jusqu'aux oreilles à chaque humiliation :”Oui mais la troisième patte du soir... alors... c'est sexuel?”
La Bavure leva les yeux au plafond; le crépi se décollait au fil des ans et le prochain déménagement dans la ZAC de Clichy-Batignolles ne serait pas un luxe.
Ouatmore gloussa d'une octave plus haut :”La canne, Ouatelse... la canne!”
Concluant que cet argument oiseux ne cassait pas trois pattes à un canard ni à une cane, Ouatelse quitta le bureau sans un regard.
“Un homme... tout ça pour décrire un homme” répéta La Bavure, songeur “un homme mais lequel?”
“Un anonyme” osa Ouatmore, sarcastique.
“Vous parlez comme Ouatson” s'étonna La Bavure.
“Qui c'est ça, Ouatson?” demanda Ouatmore.
La Bavure soupira :”Vous avez bien le temps de le connaître... prenez d'abord bien vos marques”.

28 novembre 2015

Trans-e (Marco Québec)

 

Le garçon racontait
Que d’aussi loin qu’il se souvenait
Il avait toujours voulu être une fille
Et que ce petit bout de chair
Dont les mâles sont tellement fiers
Lui paraissait bien inutile

La fille racontait
Qu’en ce qui la concernait
Elle avait toujours détesté
Le corps dans lequel elle était enfermée
Elle enviait la stature des garçons
La force de ces fanfarons

Tous les deux avaient opté
Pour retrouver l’harmonie
Que leurs corps et leurs pensées
Puissent devenir des amis

Il s’en trouvera pour penser
Que tout cela est insensé
Mais au-dedans de moi-même
Je me dis que c’est une énigme

Et d’ailleurs le mot « énigme »
A eu son propre dilemme
Mot féminin de nos jours
Ne l’a pas été toujours
A pris le genre masculin
Dans certains alexandrins

Corneille fit dire à Œdipe
« Et l’énigme du sphinx fut moins obscur pour moi »
Ce n’était pas une erreur type
Ce mot n’avait alors toujours pas fait son choix

 

28 novembre 2015

Participation de Laura

Je lis des polars depuis mon adolescence, il y a vingt-ans donc environ: à cette époque, ce penchant était incompris et mis de côté par ma famille.  J'empruntais des polars à la bibliothèque municipale et j'en achetais presque en cachette chez le bouquiniste. A l'époque, j'ai lu tous les grands classiques américains(Hammet,Goodis,

Chandler etc.), anglais(Christie,Carr,Conan Doyle etc.), belge(Simenon). Dans les librairies, les polars étaient loin d'avoir la même place qu'aujourd'hui où ils sont devenus un genre à la mode loin de sa mauvaise réputation d'alors... celle qui m'a peut-être attirée d'ailleurs. J'ai lu beaucoup de polars depuis vingt cinq ans mais je ne m'en lasse pas. Quoique  je lise la journée  : en tant que  documentaliste dans deux lycées professionnels, la presse(que je dévore depuis vingt cinq ans aussi), la littérature du dix-neuvième siècle (pour mon DEA de lettres par correspondance), les livres d'art (en majorité aujourd'hui), je lis le soir dans mon lit des polars: des nouveautés (surtout grâce à la médiathèque), des œuvres d'auteurs que je suis :Ruth Rendell, Elisabeth Gorge,Donna Leon, Andrea Camilleri. Quelquefois les polars allient ma passion du polar et de Venise, de l'art, de l'esotérisme etc. Parfois, je les trouve un peu sommairement écrits  mais je l'avoue, si l'intrigue est bien menée, je me laisse emporter. Je découvre rarement la solution avant la fin. Pour tout dire, ça m'est un peu égal. Ce qui me plait, c'est l'aspect psychologique et l'angoisse que l'auteur distille. Ceci dit, je ne dédaigne pas l'aspect policier/ justice des polars, bien au contraire. Je dis tout bas-mais je le dis- que les policiers populaires comme Navarro ou les Higgins Clark me plaisent. Ça me plait surtout qu'un genre qu'on pointait honteusement du doigt avec ses lecteurs ait envahi les rayons des libraires et les antennes des télés. Loin des détectives privés avec leurs poules, il y a maintenant des polars à l'eau de rose mais j'ai délaissé ce genre il y a vingt -cinq ans.
28 novembre 2015

Ah si j'avais trois francs cinquante ! (Walrus)

Car enfin, la terrible énigme se situe bien à ce niveau : que cache le prix du livre de l'auteure bordelaise dont le parcours littéraire vous est brillamment retracé par JAK en son billet du jour ?

Terrible énigme

Vous le savez ?

Non ?

Moi oui !

Un traitement opéré par mes doigts délicats de chimiste m'a permis d'en décoller l'étiquette

... et de découvrir le pot aux roses !

(enfin... à la rose !)

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Comment ? Vous ne distinguez pas très bien ?

Allez, gros plan (nantais) !

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Ça va mieux, maintenant ?

28 novembre 2015

Participation de JAK

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Chez l'oncle Louis, Le Mari de Nadalette, connue comme  l'éloquence de la vertu, tenait La Jambe de M. Le Tourzec, Le Musicien mystérieux, accompagné par Le Chat musicien, son éternel soliste, tous deux  bien connus des salons d‘initiés.

Ils étaient en grande discussion, observés par  La Dame aux oiseaux, Les Lèvres closes, les écoutant deviser de La Pierre philosophale.

Par les fenêtres  ouvertes de La Villa des sphinx, on pouvait entendre Le Vent des cimes souffler telle La Brume sur l'étoile, envahissant tout , puis s’activant sur  Le Chemin de ronde démasquant les nuages errants sur  sa majesté Soleil , le faisant ainsi  apparaitre comme La Croix lumineuse, un réel Sceptre d'or..

 On devinait  L'Invisible Main, à  L'Épreuve du feu avec L'Irrésistible Force qui la caractérisait

Les Yeux éblouis on admirait Les Feux sur l'horizon.

Mais quelles  arguties pouvaient-ils énoncer  pour se tenir tous trois face à face, Ferme(s) comme roc, ;  l’un d’eux conservait dans sa main La Page arrachée d’un vieux manuscrit  de Pythagore, où le soit disant secret, la Terrible Énigme,  était enfin révélée…..

 (Nb : J’ai l’avantage certain de posséder la page en question,  mais je ne vous la communiquerais pas de peur que vous n’en fassiez mauvais usage en l’interprétant d’une manière peu orthodoxe, comme il est souvent  coutume de nos jours….)

Mais laissons L'Ombre du passé, abordons plus prosaïquement Le Choc de la vie, Son vrai visage, pour constater qu’au siècle dernier,  une romancière  ultra  chimérique,   aux Héroïne(s) nombreuses, a fait le bonheur des midinettes avec  ses romans feuilletons dans les Veillées des chaumières, le Petit Echo de la Mode  et autres

….et ma bonne fortune  aujourd’hui, grâce aux  titres de ses romans *

Voici que  100  ans plus tard, je me pose la question de savoir si ses titres seraient  toujours d’actualité ?  

En quelques-uns ci-dessous,  j’y apporte quelques rectifications pour certains

 Rançon d'âme serait rançon d’âme  damnée

Fumées de gloire serait   Fumées d’ignominie,

On aurait

Épreuve du feu

&

Dans l'engrenage,

Mais

 Les Ailes ouvertes, Justicière(s) sauraient faire Le Court-circuit, et L'Irrésistible Force ferait naitre  Les Ensoleillés de La Cité de la Paix.

 

*les Titres  sont en rouge dans le texte

*et la Liste des romans  de Jeanne de Coulomb vus sur

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeanne_de_Coulomb

 

28 novembre 2015

Participation de Venise

 

J’aimais bien les livres de la bibliothèque  de  grand -père.

 

Ils étaient comme une vielle boîte à musique, et je m’allongeais souvent  sur le sofa

       

 

 

Bercée par ces textes écrits à l’encre bleue , ritournelles de quatre sous remplies de gros chagrins de l’enfance.

Un soir j’ai retiré de l’étagère du haut le livre  "Terrible énigme" de Jeanne Coulomb, ma grand mère  maternelle.

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J’ai longtemps ignoré la limpidité de son écriture et j’ai longtemps crû ne pas être de sa lignée.

Dans ce livre j’ai découvert, une école, un souffle d’encre, une ardoise d’or où accrocher ma solitude.

Puis j’ai écrit à mon tour  comme elle, en chuchotant d’un coin du préau.

« Terrible énigme » reste à mes yeux le grand voyage de mon écriture celui qui vous déporte vous décentre de vous même pour aller vers un ailleurs.

Alors j’ai écrit comme on vit sa vie, j’ai mêlé, le sable et la pluie, le jour et la nuit, vos absences et vos présences au monde.

Mon écriture est devenue l’énigme terrible d’être au monde, insouciante et tourmentée.

Grand-mère plane encore aujourd’hui comme un épervier sur mes lectures.

 

28 novembre 2015

Souvenir par bongopinot

 

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Un porte livre dans la salle

Pour y poser un livre élégant

D'une colection familliale

Au récit coloré et intriguant

 

Et dès la nuit tombée

Quelques heures avant le coucher

On attendait l'histoire tant aimée.

Une lecture animée et bien menée

 

Lue par les grands-parents

Qui bien assis sur un divan

Lisaient un épisode captivant

Pour leurs petits chenapans

 

Et les petits comme les grands

Se retrouvaient à cette vieillée

Pour un moment vraiment charmant

 Tout près du poêle ou de la cheminée

 

c'était un plaisir pour toute la famille

Avec cet ouvrage pour réunir

Un vrai succès, une soirée qui brille

Et je garderai en moi tous ces beaux souvenirs.

 

21 novembre 2015

Défi #378

Laissez-vous inspirer

par cette photo :

 

Terrible énigme

Nous attendons vos participations à

samedidefi@gmail.com

A tout bientôt !

 

21 novembre 2015

Se sont élancés pour faire un Bond

21 novembre 2015

Participation de Venise


j'avais abandonné l'idée d'être un hors la loi insouciant.
j'ai craché dans les genevriers et j'ai sifflé doucement entre mes dents de bonheur.
Du haut de mes septs ans devenir james bond allait  surement compliquer ma vie .
Mais j'y étais prêt.
Ce que je savais de james bond je l'avais appris à la télé ;
fini de s'identifier à des rebelles  ébouriffés qui mélageaient un verre de lait avec du jus d'orange!!!

C'était james bond mon coyotte adoré.
Pourquoi jouer la prudence quand on veut changer le monde ?.
Je voulais qu'un jour les gens passent devant chez moi en disant , ici à vécu james bond.

Mais j'étais affligé d'un étrange symdrome  du stress et la moinde bataille de pigeons sur un trottoir me faisait sursauter.

A dire vrai je ressemblais  plus à un poisson globe ou à un hercule de  dessins animés .
diffice alors de  faire croire que je pouvais être le james bond des magazines.
Ma conscience me murmurait de laisser tomber le projet .
ma conscience a pursuivie ,il te faut une porte de sortie james bond est une impasse pur toi.

Ma seule réaction a été de hocher la tête et de jeter un regard circulaire sur la rue .


ces pensées avaient déclenché une hyperventilation et j'avais dû mettre la tête dans mes genoux.
les mains pressées sur les oreilles , je restais assis afin de reflechir à ce destin qui m'attendait.
j'étais perdu comme si j'étais rentré au beau milieu d'un mauvais film dans une salle de cinéma .
Il m'avait pourtant semblé  facile d'imiter james bond .
c'est mon voisin qui m'a sorti d'affaire en me disant .
Est-ce que tu peux sortir les chiens dans le parc?

21 novembre 2015

Participation de Lorraine

Ils ont tous une belle gueule, ils ont tous des biceps avantageux, ce sont tous des acrobates de luxe, des tireurs d’élite, des génies en leur domaine, ils combattent, ils sautent, ils plongent d’un rocher imprenable vers un torrent où mugit la mort où leur corps est un superbe arc-de-cercle qui affronte tous les dangers, et qui séduit toutes les belles….et pourtant je les boude. Définitivement. Depuis le premier (que j’ai vu) jusqu’à l’actuel dont on dit pourtant grand bien.  Mais la première mouture a suffi pour me faire comprendre que l’univers de James Bond et moi sommes définitivement en froid.

Je n’aime pas l’invraisemblable, la violence, même pour le bon droit, les poupées de luxe, les derniers gadgets américains faits pour tuer (ou sauver sa peau) et si je me plonge volontiers dans un bon film policier, j’attends qu’il soit crédible. Que les personnages soient des gens de tous les jours, de la victime à l’enquêteur ; qu’ils aient un visage vraisemblable où la vie a laissé quelque marque, une allure fatiguée, une psychologie qui les mènera peut-être à tâtons, à l’origine du crime et à l’assassin.  A chacun ses goûts.

Alors, c’est gentil à Samedidéfi de nous les présenter tous à la fois. Mais je regrette : malgré leur superbe, je n’ai rien à dire…

 

21 novembre 2015

Participation de Fairywen

Salles obscures

 

J’ai connu les places de cinéma à cinq francs (moins d’un euro pour donner une idée aux plus jeunes).

J’ai connu les cinémas avec parterre et balcon, le rideau rouge qui s’ouvrait devant l’écran de toile, les ouvreuses qui vous plaçaient à la lampe de poche si vous arriviez en retard, ces mêmes ouvreuses qui revenaient à l’entracte avec leurs paniers remplis d’esquimaux glacés pendant que le projectionniste changeait la bobine.

J’ai connu les strapontins durs comme de la pierre, mais quand on est jeune et en bande, on s’en fiche.

J’ai connu les soirées où avec cent francs (environ quinze euros), on se faisait ciné-pizza-glace.

J’ai connu les bobines de film qui faisaient des leurs et du coup les projections qui s’interrompaient. Personne ne râlait, tout le monde attendait patiemment.

J’ai connu ma ville avec une douzaine de cinémas là où à présent il y en a moins de cinq en comptant le cinéma X…

 

Maintenant, il y a les complexes géants, les films en 3D – bientôt en hologrammes ? –, les écrans courbes qui ne sont plus en toile.

Mais maintenant, je ne peux plus aller au cinéma toutes les semaines comme avant, lorsque j’étais une étudiante fauchée.

Maintenant le cinéma est un luxe.

Maintenant le cinéma joue sur les effets spéciaux là où avant il jouait sur les dialogues, les scénarios et le jeu des acteurs.

 

Alors oui, je préférais les petites salles obscures d’avant, avec leur parterre, leur balcon, leurs strapontins, leurs ouvreuses, et surtout, avec leur chaleur et leur convivialité.

Défi 377 du samedi 14 novembre 2015

21 novembre 2015

My name is Bond... Jean Bond ! (Vegas sur sarthe)


Mon nom est Bond, Jean Bond... oui, je sais Jean Bond ça fait sourire et il y en a même qui n'hésitent pas à se foutre de ma gueule, même si j'ai l'air d'un parfait gentleman.
C'est tout le problème de notre foutue langue française par rapport à l'english.
En France si je m'appelais Léonard Dix câpres ou encore Mathieu Démon, on se foutrait encore de ma gueule; à l'inverse un anglophone ne rira pas d'un type qui s'appelle Jean Dujardin ou John Of-the-garden, même si le personnage prête à rire.
Alors pour faire taire les rieurs je donne le change, je me suis acheté un Magnum 357 - pas une bouteille de pinard d'un litre et demi - une impression en 3D du vrai flingue du vrai James Bond et un dentifrice explosif, un stylo-bille explosif, une Rolex sous-marine explosive et puis une poupée gonflable explosive mais seulement si on la... chuut... petit secret d'agent secret.

Hier j'ai loué un smoking car j'avais été convoqué pour un casting. Je m'étais imaginé la grande foule mais finalement on n'était que deux, un certain Pierre Brossenaine et moi, Jean Bond.
A la fin on nous a dit qu'on nous rappellerait mais je sais bien que ce Pierre Brossenaine va me voler la vedette vu qu'il était accompagné d'une certaine Carole Bosquet ou Bouquet - une fille d'une vulgarité vulgaire - mais avec un joli Q... dans son patronyme.
J'avais pourtant cartonné avec ma réplique, j'avais choisi de dire “Mademoiselle Anders, je ne vous avais pas reconnue toute habillée”. Ça ne veut rien dire mais j'y avais mis toute mon âme, même si la doublure de Melle Anders recrutée pour l'occasion était binoclarde et ménopausée.

Pierre Brossenaine dont le nom collait bien à sa calvitie précoce s'est contenté de dire “T'es moche mais je vais te fourrer”.
Tout le monde savait que c'est pas du James Bond et que c'est une réplique des Galettes de Pont-Aven; tout le monde a compris qu'il ne s'adressait pas à cette Bosquet ou Bouquet avec un Q, mais j'ai bien vu que le casteur avait kiffé grave.
Je sais pourtant qu'un jour on me confondra avec lui, peut-être même qu'on le confondra avec moi car je suis comme lui, je vis au jour le jour comme lui et comme beaucoup de chômeurs aussi...
Comme lui je ne regarde ni l'avenir ni le passé, je suis ceinture blanche de judo, je joue au golf et au poker sur mon smartphone, je parle couramment le français, je ne m'attache pas aux femmes et elles ne s'attachent pas à moi non plus...
Que me manque t-il ? Juste un petit coup de pouce? A little help from my friends comme disait ce groupe english au nom de cloporte.

Grâce à mon super-écouteur Quantum explosif, j'ai surpris des indiscrétions à propos du prochain film qui s'appellera Spectre: ils auraient recruté un vieux mannequin italien, une certaine Monique Beloussi mais sans Q dans son patronyme.
Le tournage se fera au Maroc et c'est là où j'ai toutes mes chances: je parle français couramment et puis j'ai déjà tourné là-bas... un rôle de vendeur d'oranges pressé - pas les oranges mais le vendeur - dans un bric-à-brac (y disent souk) de Marrakech.
J'ai ramené les babouches en souvenir et aussi en deux mots cette habitude de manger épicé.
Je garde tous les souvenirs de mes tournages et je me dis que si je pouvais un jour ramener la petite culotte de cette Monique, je serais le plus fier des Bond.

21 novembre 2015

007 (Marco Québec)

Si j’étais James Bond
Je travaillerais

Au service secret de Sa Majesté

Je saurais qu’il est Permis de tuer
Rien que pour vos yeux

Que Tuer n’est pas jouer
Que Demain ne meurt jamais
Que Les diamants sont éternels

Si j’étais 007
Je te dirais : Meurs un autre jour

Car On ne vit que deux fois
Je pourrais Vivre et laisser mourir
L’Homme au pistolet d’or

Mais je ne suis pas l’espion
Dangereusement vôtre
Créé par Fleming
Qui était lui-même espion

Montres-bracelets
Voitures et gadgets
Conquêtes féminines
Ce n’est pas mon monde

Je ne suis pas Bond
Je joue dans un film
Qui n’est pas à l’affiche
Et je m’en contrefiche

 

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