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Le défi du samedi
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29 août 2020

Défi #627

 

Éteule

Quoi ?
C'est la saison, non ?

6271

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29 août 2020

Ont poussé la porte (ou pas...)


Une image empruntée à une autre amoureuse des portes
et autres boîtes aux lettres : Brigou

6262

Laura ; Lecrilibriste ; maryline18 ; Vegas sur sarthe ;

Walrus ; Lilou ; Kate ; Adrienne ; bongopinot ; joye ;

 

29 août 2020

Le grand vent (Lecrilibriste)


Avec une poignée de sable blond
Et une poignée de sablés ronds
j'ai toqué l' heurtoir du voisin
pour voir si tout se passait bien

Et s'il me dit « non !  n 'entre pas »
Alors passerai par derrière
puisque j'ai fait le tour du monde
cela ne me dérange guère

J'ai posé le sable par terre
et dans ma main les sablés ronds
j'ai pénétré dans la maison
par la porte qui grince aux charnières

Il regardait vers le heurtoir
et vit qu'il n'y avait rien à voir
me suis assise en la bergère
doucement lui ai dit « bonsoir »

Je le trouvais plus beau qu'avant
avant de faire claquer la porte
 fort comme un jour de grand vent
où s'envolaient mes amours mortes

Revenue avec le grand vent
qui balaye toutes les scoumounes
en attendant qu'il se retourne
j'ai grignotté un sablé rond

29 août 2020

...Dégage ! (maryline18)

 

La porte claque comme par mégarde,

T'évites les flaques, tu vas... hagarde

Prendre l'argent, sur ton livret,

Encore en francs, il est léger...

 

Une nuit d'hôtel et un p'tit dèj ,

Tu te fais belle, choisis un siège,

Le train t'emmène en gare de Lille,

T'as pas de haine mais t'es fébrile.

 

Ton désarroi fait pas la "UNE"...

C'est pas la joie, t'as plus une thune.

Ta chambr' de Bonne te sauve la mise.

T'as plus personne, ils t'utilisent...

 

Tu fais des heures pas chères payées,

"à la bonheur" !, tu peux manger !

T'es en sueur... pas que l'été !

V'là ta candeur "bien" exploitée.

 

Tu veux ton compte de jours heureux,

Glaciers en fonte, errent tes yeux

à la recherche des mots d'un autre,

Tu prends la perche et tu te vautres...

 

Tu fais le compte de tes échecs,

Les larmes te montent, tu fais avec.

T'y avais cru, au grand amour,

Sans l'avoir vu... comme tous un jour !

 

Tu te rends compte que tu vieillis,

Tu r'lis le conte qu'on t'as appris

La fée c'est toi, le prince c'est lui,

Encore une fois, brique ton logis !

 

Tu comptes, décompte les jours qu'il reste

Tu t'la racontes d'vant l'autre qui peste !

Traine un je t'aime... impunément,

Dans ton poème, en mal d'amant...

 

Tu r'lis ta vie comme un roman

Qu't'aurais écrit étant enfant.

Tu sais déjà qu'ça fini mal,

Alors tout bas comme lui, tu chiales.

 

Tourne la roue, filent les années,

Creuse ton trou et laiss' passer

Tes désirs fous les soirs d'été...

ça vaut pas l'coup d'encore aimer !

 

 

29 août 2020

Qui a croqué le marmot ? (Vegas sur sarthe)


Comme je ne trouvais ni bobinette ni chevillette, je me décidai à frapper le heurtoir qu'on avait mis fâcheusement à hauteur d'homme, sans doute pour dissuader les gamins facétieux tireurs de sonnettes.
C'était un effrayant heurtoir à gueule de lion et cornes de bouc mais courageusement je me hissai sur la pointe des pieds pour heurter un grand coup puis je collai mon oreille à l'huis.
Derrière la porte ça heurtait comme en écho, ça heurtait même beaucoup ; je dirais même que ça bûcheronnait sec.
Comme je heurtais une seconde fois, le tapage s'arrêta et j'entendis une voix éraillée :« Faut toujours qu'on nous fasse chier au meilleur moment ! »
J'allais repartir d'où je venais - c'est à dire de chez mère-grand - quand la porte s'ouvrit sur une grosse femme un peu dénudée, très échevelée et au yeux exorbités : »C'est toi qui croque le marmot ? » me lança t-elle.
« Euh … Je ne croque rien du tout »  bredouillai-je sur la défensive.
Elle éclata de rire en se tapant sur les cuisses.
« Tu entends ça, Raymond ? » lança t-elle à l'adresse d'un homme qui avait surgi derrière elle dans cette carrée mal éclairée.
J'ignorais tout de cet ogre croqueur de marmots dont elle parlait et j'apprendrais plus tard que le marmot est un heurtoir et que croquer signifie frapper.
« Qu'est-ce qui t'amène, marmouset ? » s'impatienta la furie callipyge.
Je marmonnai sans trop réfléchir : »J'ai ici un pot de beurre pour ... ».
La furie faillit s'étouffer de rire : »Tu entends ça Raymond ? Le môme nous apporte du beurre. Est-ce qu'on a besoin de beurre à cette heure ? »
« Non point » hurla le Raymond en frappant par mimétisme ses cuisses de ses grosses mains.
J'avais dit ça machinalement mais comme les deux se retournaient j'insistai : »C'est par rapport au loup ... »
Ils firent face et la furie au bord de la syncope me lâcha dans un énorme rire: »Y'a longtemps que j'ai plus peur du loup, gamin, pas vrai Raymond ? »
« Pour sûr » acquiesça Raymond qui avait cessé de rire et il ajouta : »Viens t'en par là… j'aimerais bien finir mon affaire »
La furie toujours secouée d'un rire nerveux le suivit en disant : »Entre ou sors, gamin mais ferme la porte … y'a ici un courant d'air à choper une angine de poitrine ! »
Je faillis faire remarquer qu'on n'attrape pas d'angine de poitrine avec un courant d'air mais je n'étais pas médecin et la furie pas en état de m'écouter puisqu'elle s'affala sur l'homme avachi sur une banquette.
« C'est quoi ton blaze ? » demanda t-elle.
Je répondis en détournant la tête : »Perrot … euh … Charles Perrot »
L'homme s'était mis à l'amignoter avec ses grosses mains et grommela : »Dis lui de se tirer … on n'a pas besoin de chaperon »
La furie s'esclaffa : »Charles Perrault ? C'est ça ! Et moi j'suis la belle au bois dormant !»
Je ne voyais pas ce qu'il y avait de singulier à s'appeler Charles Perrot.
Et pourquoi avait-il parlé de chaperon ?
Visiblement agacé l'homme se dégagea vivement de la furie pour se saisir d'une étrange paire de bottes qu'il me semblait avoir vues quelque part.
Si mon intuition était bonne il ne me restait plus qu'à déguerpir au plus vite, ce que je fis sans prendre le temps de refermer la porte.

Sur la route une citrouille vrombissante semblait m'attendre. J'y montai machinalement tandis que le bruit des bottes s'amplifiait.
« C'est où qu'on va ? » me demanda le chauffeur à tête de musaraigne et qui répondait au nom de Uber.
« Chez mère-grand » répondis-je sans hésiter.
« Celle qui a de grands bras, de grandes esgourdes et de grandes ratiches? » répondit celui qui semblait connaître le conte.
Les bottes résonnaient furieusement sur le trottoir.
Heureusement la citrouille prit le large ; à son volant la musaraigne se mit à ricaner « : »Alors, vous l'avez trouvée comment l'ogresse ? »
Visiblement, il connaissait l'adresse.

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29 août 2020

Derrière la porte (Lilou)


Qu’y a t- il derrière cette lourde porte en bois plein, derrière le heurtoir en cuivre sculpté ?
Comme Trenet regardait l’intérieur d’une noix, jetons un œil, mais si mais si, il y a bien un petit tout petit trou dans cette porte blindée…

Alors qu’y a t- il a l’intérieur ?
Des ruines, rien que des ruines moyenâgeuses ; regardez-bien, si, là, sur le côté, des troubadours avec leur lyre nous chantent des nouvelles des autres pays, au milieu des animaux de bassecour qui caquètent, cacardent et glougloutent. Plus loin, un cracheur de feu accompagne jongleurs et acrobates qui distraient les convives assis autour d’une table bien garnie. Et puis plus loin Magdelon assise sur son lavoir, attend son amoureux.
Vous ne me croyez pas alors que peux – t –il bien y avoir ?
Un château renaissance, avec des beaux messieurs et de belles dames en habits de soie brillant et froufroutant, des jeunes damoiseaux se livrant à quelques joutes, leur chevaux éclaboussant de poussière des spectateurs en liesse, et puis Magdelon tout au bout de la piste de sable tremble pour son amoureux…

Vous ne me croyez toujours pas ? Alors
Un parc arboré avec des espèces rares, des plantes médicinales, des moines grassouillets qui fabriquent une liqueur dont la recette est très très secrète. Quelques badauds qui se laissent prendre au jeu de la vente bio et qui respirent les herbes parfumées. Ou bien, une flore si luxuriante qui abrite une faune variée ; des écureuils dansent avec les biches tandis que les mésanges zinzinulent. Oh mais non, des ours ou des loups planqués derrière les buissons touffus ! Ou encore pelouse bien tondue ou fourrés en fouillis dans les lesquels Magdelon et son amoureux roulent roulent roulent…

Non ce n’est pas possible, encore sceptique ?   Alors écoutez !
De la musique, le piano de Chopin, le violon de Paganini, un concerto de Brahms, un salon éclairé par mille lumières et George Sand et Musset qui devisent et lisent des vers aux invités.

Non plus, alors je ne peux plus rien,
Tous ces cris et rires d’enfants, qui dansent comme dans un tableau de Bruegel en ronde autour ce vieux chêne scarifié des initiales de Magdelon et son amoureux. Les bons et les mauvais souvenirs se mêlent puis se diluent dans cet espace imaginaire ;

Mais oui c’est cela, vous y êtes, la vieille voiture dite la Rosalie, garée devant le perron… Magdelon en tablier blanc vous accueille avec le sourire.

Et demain ?  oui demain que verrons-nous derrière cette porte ?...

29 août 2020

L'été est un défi (Kate)

 

 

"La jeunesse qui se borne au logis a toujours l'esprit borné."

Shakespeare, Les deux gentilshommes de Vérone

 

Voyagez

Regardez, apprenez

"Si jeunesse savait...

Si vieillesse pouvait !"

Comme dit l'adage

Plutôt sage

 

Explorez

Rencontrez, ouvrez

Les portes

Qu'elles vous transportent

Loin de votre moi

Et de votre petit chez soi

La vie est un passage

Pas si sage

 

Qu'elle soit ouverte ou fermée

Qu'elle soit étroite

Qu'elle soit en bois sculptée

Ou se déboîte

Poussez-la

Vous ne le regretterez pas

 

"Tout est bien qui finit bien."

Shakespeare, Tout est bien qui finit bien

29 août 2020

Adrienne en vacances

 
Mini-Adrienne ne comprend pas l'intérêt que trouvent ses parents à visiter des ruines et des villages délabrés, chaque fois qu'ils sont en vacances en France.
- Encore un château cassé! soupire-t-elle en voyant la destination suivante vers laquelle se rend son père d'un pas allègre, le Michelin vert sous le bras.
Sa mère est toujours un peu à la traîne, à force de s'extasier sur les vieilles portes, les décorations en fer forgé, les pierres sculptées.
- Tu as vu cette porte? Magnifique! Du chêne massif! Et ce heurtoir? Splendide!
Oui, oui, dit le père, qui a appris à ne pas la contrarier.
Et mini-Adrienne continue de s'interroger sur ce qu'il y a de si beau à une porte à laquelle manquent des morceaux, surtout vers le bas, ou pourquoi ce heurtoir est si formidable, alors que visiblement son usage a bien abimé le panneau de bois.
Mais c'est une éducation comme celle-là qui fait qu'aujourd'hui, elle aime les vieilles pierres et ne manque jamais de remarquer une porte en chêne massif ou un heurtoir, surtout s'ils sont délabrés ;-)

 

29 août 2020

Don Walrusleone et les Taties flingueuses IX (joye)

L’histoire jusqu’ici ici et maintenant…la stunningue conclusion…

Épisode 9 :  J’ai toujours rêvé d’être une Flingueuse

Trois ans plus tard… [bah oui, hein, vous pensiez qu’il n’y aurait pas de pauses publicitaires dans cette saga déjà longue de huit épisodes ?  Non ? Vraiment ? ]

Don Walrusleone promenait son joli toutou dans un parc [dont je supprime le nom afin que ledit lieu ne devienne envahi par des hordes de ses fans].

-          Eh oui, ma toutoute, on les a bien eues, n’est-ce pas ?  murmura-t-il à sa compagne.

-          Yip !  répondit la petite.

-          Et pourtant, on a bien rigolé, non ?

-          Ouah ! Ouah ! Ouah ! dit-elle.

En ce moment-là, le Flinguecoptère atterit devant eux, et six nénettes superbes sortirent [oui, c’était un GRAND flinguecoptère, et je mets sortirent parce que débarquèrent me paraît trop bizarre au passé simple…non, je ne sais pas pourquoi].

-          Depuis le temps le temps qu’on vous cherche !  cria la première.

-          Ouais ! ! grommela la deuxième.

-          T’as pas honte ? demanda la troisième.

-          Ouais ! T’as pas honte ?  demanda la quatrième [qui aimait le recyclage].

-          Don Walrusleone ! dit la cinquième. On est là pour y mettre fin !

-          Out ! Out ! Damned Spot ! dit Kate, qui venait de faire encore un malheur sur scène à Londres.

-          Je ne m’appelle pas Spot ! gémit le toutou, blessé au vif.

[Les lecteur·e·s astucieux·ses y auront remarqué non seulement mon emploi expert de l’écriture  inclusive, mais aussi le manque des noms pour ne pas faire des jalouses…okay, oui, mais vous auriez quand même reconnu Kate tout de suite]

Or, Don Walrusleone n’était pas stupide [comme ses collègues du labo pourraient vous l’attester]. Il savait que c’était le moment de la GRF [Grande Rétribution Flingueuse]. Il savait qu’il devait enfin payer son jeu qui faisait que les Flingueuses repartissent dans une grande saga d’été sans savoir où il était, sans savoir s’il était mort ou en vie, et surtout sans avoir flingué une seule personne dans toute la stupide saga !

Les défiant [eh oui, c’était un samedi, après tout] du regard, Don Walrusleone prit sa place devant la grande porte du jardin, refusant gaillardement le bandeau et la dernière cigarette [après tout, fumer tue].

Les Taties flingueuses levaient leurs flingues afin de faire l’horrible bye-bye [amis de Souchon, bonjour] et…

la porte

 À ne pas suivre !!!

29 août 2020

Heurtoirs et autres curiosités (Laura)

 

Dans combien de balades nous ai-je entraînés à la recherche des traboules de St Etienne, des heurtoirs de Lyon? les lieux de Baudelaire à Paris, les traces de Loti à Istanbul, les oeuvres d'art à Venise, les beffrois dans le nord  etc.?
Comme ma curiosité est insatiable, il me reste beaucoup de chasses aux trésors à faire; j'aime aussi me balader au hasard, sans rien chercher, juste le plaisir de marcher en ville et de trouver des choses qu'on n'a pas imaginé voir.

Je continue seule comme  il y a quelques semaines à Sète: le street art et autres galeries, les ponts etc.

avant déménager
j'en ai fait 11 en 25 avec mon mari
et seule avec des gens qui ont proposé leur aide
et le reproche déjà à cause de mon disque du dos mort
et de mes mains affaiblies par l"opération

 

 

29 août 2020

Ma madeleine de Proust par bongopinot

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Dans la rue des poètes
Une ruelle très étroite
Un petit passage vouté
Mène à une porte en noyer

En haut en son milieu un heurtoir
Et de belles charnières noires
Mes souvenirs d’un coup me reviennent
Des tas de choses par centaine

Je pousse doucement la porte
Il m’arrive une émotion forte
Mélange de tristesse et de joie
Rien n’a changé mais eux ne sont plus là

Eux se sont mes grands-parents
Partis il y a bien longtemps
Mais leur demeure leur survit
Racheté par mon neveu Charly

Je suis là en pèlerinage
Avant qu’il emménage
Je monte le petit escalier
Jusqu’à un petit atelier

Où mon grand-père travaillait
Pendant que grand-mère tricotait
Au fond de la pièce au plafond une trappe
Je monte sur une table recouverte d’une nappe

Je me hisse dans cet endroit
Je me retrouve sous le toit
Il m’arrive une odeur de poussières
Je tâtonne et trouve la lumière

Je suis dans la caverne d’Ali baba
Je me souviens de nos fêtes nos nouba
En fouillant je retrouve des trésors
Des tas d’objets collectors

Des photos de nous enfants
Une collection de déguisements
Une malle pleine de livres
Des souvenirs qui enivrent

Je redescends après quelques heures
Avec le sourire avec entrain et ardeur
Bientôt ici s’écrira d’autres histoires
Et je referme la porte sur ma mémoire
 

 

29 août 2020

Mais bien sûr, nom d'une pipe ! (Walrus)

 

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22 août 2020

Défi #626


Pour ce coup-ci, j'ai volé une photo à MAP,
l'initiatrice de ce bête jeu d'été !

 

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22 août 2020

Sont aux anges

22 août 2020

L'icône (maryline18)

 

- "Tu sais Lucie, J'me suis dévisagée sur cette vidéo qui aurait dû n'être qu'une photo si j'avais bien su régler ce foutu appareil et devine ce que j'y ai vu : une conne avec une tête d'icône !"

-"Quoi ? Mais qu'est-ce que tu racontes !"

-"Si, je t'assure ! J'ai une de ces têtes sur mon "selfie/vidéo"que je voulais mettre en ligne ! Regarde ! je fais un sourire dégoulinant de béatitude, comme celui d'une "Bonne-Soeur" que même un miracle n'étonnerait pas, imperturbable, même par l'annonce d'une fin du monde imminente ! Ne me fais pas ces yeux, tu sais bien que j'ai un grand respect pour les soeurs mais je préfère n'être que bonne...!"

_" T'es conne ! Mais où est le problème ? T'es cool, détendue, où est le mal ?"

-" Le mal est sournois comme le Diable... Il est là où tu ne l'attends pas ! Il profite d'une baisse de vigilance...

-" Pour te fîche le feu aux fesses ?!"

-" Ah très drôle ! Madame fait de l'humour ! Non mais blague à part, tu aurais pu me le dire que j'avais cette tête !"

-" Oui, pardonne moi, j'aurais dû te le dire !"

-" Ahhh ! alors ! tu vois bien que j'ai raison hein ?"

-" Je VOULAIS t'le dire mais t'avais l'air si...si...enfin, comme en communion avec l'au-delà, ah ! ah ! Comme en lévitation au dessus de toutes nos emmerdes, depuis l'été dernier, que je ne savais pas si je devais te ramener sur Terre !"

-" Oh ! Arrête de te fiches de moi...! T'es pas drôle !

-" Bon OK, tu l'auras voulu : On a un mois de loyer en retard, la cagnote pour la bouffe tire à sa fin, j'ai raté mes partielles, on a de surcroît aucune chance de travailler cet été à cause de cette saloperie de Covid, la paume de douche est naze et..."

-" Et quoi encore ?!"

-" Et...figure toi qu'on a trois jours pour faire nos bagages !"

-" On est expulsé ! Oh MERDE !"

-" Non, on est invité à finir l'été chez Mamie Lucette en échange de quelques menus services.

-" Mamie Lucette ??"

-" C'est la grand-mère par alliance d'une amie de la soeur de la copine de Julie !"

-"Julie ?"

-" Oui, Julie, la cousine de Pierre ! Tout est écrit là ! Il nous explique tout dans sa lettre ! Attention...! Tu rattrapes ce doux visage d'icône !"

-" Donne-moi cette lettre ! Non mais tu as eu le toupet de la lire avant moi, non mais je rêve ! Donne la moi ou j'te défonce ta p'tite gueule d'ange si bien que même ta mère ne te reconnaîtra pas !"

-" Calmez-vous soeur Marie-Josette, votre beau sourire s'étiole ! hi hi ! Alléluia ! Viens la chercher et ne te prends pas les pieds dans ta robe chasuble !" Oh là là , j' suis trop impatiente de revoir Pierre, il a une façon de te regarder qui donne envie de croire aux miracles !

 

22 août 2020

Mon ange guérisseur (Lecrilibriste)


Il faut lever la tête et regarder le ciel de la coupole parée d'or  pour découvrir la cohorte des anges et des séraphins jouant leur musique céleste messagère du royaume de Dieu
Ils enflamment l'imagination ces messagers de l'autre monde transformant l'invisible  en visible à nos yeux dans cet eden iconographique
Ils planent sur les ailes du vent pour porter la bonne nouvelle aux hommes  et les pénetrer d'espérance. Ils veillent sur le monde. Chaque être humain a son ange qui le protège... Son ange gardien !
Et je songe à la chanson d'Anne Sylvestre « sans le chant des troubadours, n'aurions point de cathédrales ». C'est vrai ! Serions nous encore capables de créer toute cette magnificence ?

Lors d'un passage très difficile de ma vie j'ai rêvé à un ange... Je vous raconte mon rêve …

Il est arrivé soudainement par la droite vers un lit de camp où j'étais étendue toute cassée, toute brisée. Il était immense, vêtu q'une tunique brun rouge qui l'enveloppait tout entier et tenait tout l'espace du rêve.
Je ne distinguais pas son visage mais tout autour de lui, il y avait comme une vibration d’énergie  magnétique qui pulsait avec une puissance incroyable d’intensité au moins jusqu’à  1 mètre autour de tout son corps.
C’était sans doute son aura. Il m'a regardée. J’avais les les yeux fermés mais je le voyais, là.  étendue sur mon lit et je n’avais pas  mal.
 Je savais qu’il était là pour moi et je n’avais pas peur.  Il a levé sa main, je crois que c’était la gauche et j'ai senti  que son magnétisme extrêmement puissant et irrésistible me guérissait comme par enchantement.
Je voulais absolument continuer à le voir mais il s'est’effacé soudain en face de moi comme une sorte de nuage qui se défait …

Eh bien croyez-le, ce rêve m'avait fait le plus grand bien et m'avait requinquée !

22 août 2020

Don Walrusleone et les Taties flingueuses VIII (joye)

L’histoire jusqu’ici ici et maintenant…

Épisode 8 : Tout droit à la maison mère

-          Où allons-nous ? cria Tatie Bongo au-dessus des vrombissements des rotors.

Tatie Laura la Flinguepilote indiqua l’écran sur le tableau à bord… 

helicollage

-          C’est où ? demanda Bongo.

-          Là, devant nous ! Sur l’écran !

-          Non, je veux savoir où se trouve notre destination !

-          Tu ne lis pas le Flinguedéfi du samedi ?

-          Ben si, dit Bongo, qui ressentit soudain une envie féroce de sortir son flingue à elle. Et alors ?

-          Et alors, dit Laura, Don Walrusleone a donné le nom du lieu. C’est à Colmar.

-          Calmar ? s’étonna Bongo.  En Iowa ?? Pas loin de chez notre chère flingueauteure ? 

-          Non ! répondit la pilote. COLMAR.  Calmar, c’est où vit Calimaro.

Tatie Bongo se tut. Elle étudia la photo sur l’écran et essaya de déchiffrer les mots sur les phylactères. [ben oui, c’est ainsi qu’on les appelle, ne le saviez-vous pas ? Eh ben, alors, maintenant, vous le savez et cet épisode aura servi à quelque chose d’utile]

Quelques minutes plus tard, Tatie Bongo fit :

-          Bon, quand est-ce qu’on arrive ?

-          Encore un épisode…

-          Non, quand est-ce qu’on arrive à Colmar ?

-          Encore quelques lignes, voyons…

-          Dis, est-ce qu’il y a des toilettes à bord ?

-          Non. Personne ne fait jamais pipi dans la grande littérature classique, tu sais.

-          Tiens, c’est vrai, soupira Bongo.  Quoique…

Son portable sonna. C’étaient les Taties Maryline [non, une seule, pas 18] et Lecrilibriste. Elles avaient une question pressante :

-          Eh oh, dites, vous deux, dirent-elles à l’unisson, n’est-ce pas que les autres épisodes ont été plus drôles que celui-ci  ?

-          En effet !  rigola le  Flinguéquipage. [Ben quoi, vous ne voulez pas que je répète leurs noms continuellement, hein ? Je hais les auteur·e·s qui font ça… vous pas ?  Non ? Oh. Tiens.]

-          Bon. Allez, à tout’, on vous retrouvera devant l’autel.

-          L’hôtel ?  dit Tatie Bongo. On ne va pas à l’église ?

À suivre…

helico

22 août 2020

L'été est un paradis (Kate)

 

L'enfer est vide, tous les démons sont ici.

Shakespeare, La tempête

Paradis des fruits

Des fleurs

Des coeurs

Plus ou moins meurtris

Un enfer de chaleur

De déconvenues

De paroles non tenues

De leurres

L'été est un paradis

Perdu

Sauf le samedi

Quand les défis sont lus

"Viens, épaisse nuit, enveloppe-toi des plus sombres fumées de l'Enfer."

Shakespeare, Macbeth

22 août 2020

Ne pas oublier (Laura)

 

Que la les religions hors leur aspect dogmatique
Hors leur aspects géo politiques
Hors les inquisiteurs et terroristes de tous bords
Hors de tous les inconvénients 
Ne pas oublier que la les religions ont inspiré tant de beauté comme la collégiale St Martin de Colmar que nous propose Walrus
Le retable d' Issenheim pas loin au musée Unterlinden
Je l' ai acheté en miniature et m 'en sert pour l' autel dédié à mon mari
A St Etienne, nous avons la cathédrale St Charles entre autres
J ai vu a Sète il y a peu notre dame de la Salette[1]
Au dessus du cimetière marin
Les magnifiques églises en brique du nord[2]
La splendide Ste Sophie
Les kerk[3] d' Amsterdam
Les dieux ont inspiré aussi les pyramides de part le monde
Penser à la beauté pour oublier la terreur

 


22 août 2020

Un beau lieu par bongopinot

 

6251

  

Dans la cathédrale
Parée de lumière
Placée là derrière
Sur la place centrale

Pour être visitée
Du matin au soir
Et même très tard
Pour être admirée

Par des passionnés
Par des vacanciers
Aimant découvrir

Et par tous ceux
Voulant décrire
Ce magnifique lieu 

 

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