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Le défi du samedi

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27 novembre 2021

Le bricolage du samedi (maryline18)

 

C'est une fois sortie des vèpres,

Aprés la quête pour la lèpre,

Qu'elle aperçut sur destrier,

En hoqueton, son chevalier,

Partir à la quête du graal,

À l'époque, c'était banal...

 

Comment tomber en pâmoison

Devant un si perfide félon...?

N'envisageant plus le trépas,

Pour mettre fin à ce combat

Que lui infligeaient tant d'émois,

Contre tant d'hypothétiques joies,

 

Tout en colmatant ses félures,

Réchauffée d'enluminures,

Elle pria pour son bien aimé,

Qui préférait l'éternité

À la douceur de ses baisers,

À tout jamais énamourée...

 

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27 novembre 2021

Spreek a moeiertoel (Walrus)

 
Comme le dit si bien notre amie joye : "Hoqueton, c'est quoi ce binz ?". Mais où va-t-il donc les chercher cet aemelaïeke* ?

Alors, puisque je n'imagine même pas de quoi il peut s'agir, je vais le mettre au pluriel et là, c'est plus clair : on se retrouve en mode impératif social qui nous invite à hoqueter en chœur. Bon, l'intérêt de la chose m'échappe, mais puisque c'est impératif... hoquetons, hoquetons !

 

* dans le langage marollien conforme : hypocrite, sournois.

20 novembre 2021

Défi #691

 

N'en attrapez pas le hoquet!

 

Hoqueton

6911

 

20 novembre 2021

En ont fait tout un sac

20 novembre 2021

Galimatias (Walrus)

 

Dans le style de Marcel somme toute...

w690

 

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20 novembre 2021

Galimatias, avec ou sans "h" ? (maryline 18)

ma

_"Elle aurait du se méfier de son char, à Bia, les types de son genre pullulent !"

_"Oui, ici, les vols avec agressions ont grimpé en flèche ces derniers jours, elle en a fait les frais : Deux côtes cassées et le minois bien amoché !

_"Les flics l'ont déjà interrogée ?"

_"Non, la cadre leur a interdits l'entrée de sa chambre, elle est encore trop fatiguée !"

_"C'est pas prudent de voyager seule, tout de même ! La pauvre petite !"

_"Ils vous accostent tout sourire et vous attendrissent avec leurs histoires de famille à nourrir et de père absent ! Elle s'est laissée avoir, jusqu'au troisième rendez-vous, ensuite, le ton a changé. Il lui a demandé encore plus d'argent à ce qu'elle m'a dit, alors elle a prévenu son père, elle s'est sentie menacée.

_"Elle aurait du se rendre dans un poste de police !"

_"la peur la paralysait, tu comprends, il la suivait partout ou la faisait suivre par ses amis ! "

Un homme en mocassins et blaseur sombre, traçait son chemin dans les couloirs clairs de l'hôpital public de Brazzaville. Les charriots de linge s'écartaient devant lui ; rien n'aurait pu ralentir sa progession. Sa stature de gorille en imposait. L'arcade sourcilière prononcée et le regard creusé et noir, il se dirigeait vers les deux aides-soignantes, tout-à- coup, moins volubiles.

_"Bonjour Mesdames, je suis Monsieur Gali, Gali Mathias, je viens voir ma fille !"

20 novembre 2021

Une belle écriture par bongopinot

 

Une écriture

De belle allure

Avait mon père

Au temps naguère

 

Sur ces cahiers

Fraîchement retrouvés

Des lettres proportionnées

Joliment dessinées

 

Où les phrases

Séparées de case

Accusent ou divisent

Et se posent

 

Dans un méli-mélo

De suite de mots

De derrière les fagots

Un peu à la Charlot

 

Comme un galimatias

Un beau charabia

Sur lit d’acacia

Dans le nid d’un cobra

 

20 novembre 2021

Galimatias (Lecrilibriste)

 

J’ai jeté sur une feuille blanche un galimatias de mots.

Galimatias de mon cœur, ma muse, mon âme sœur,

Tu m’expédies à l’aventure bon gré, mal gré

Tu engages ma plume dans des chemins ignorés

dans des sentiers que je découvre à mesure

Ou dans des rues inconnues semées d’obstacles

Où je me faufile envers et contre tout, par miracle

Au clair de la lune, les pieds à l’étrier,

Je me perds dans des sillons multipliés

propices au rêve à débroussailler

Le quel vais-je pouvoir emprunter ?

Mais le brouillard aujourd’hui est tel

Que je n’arrive à me décider

Irai-je vers ce jardin d’Eden

où la vie en rose piaffe d’impatience

ou celui de la rue des obstacles

où je vais découvrir un spectacle

qui m’effraie

Qui tracera mon chemin d’aujourd’hui

dans ce galimatias mal construit

Et là, un petit ange me souffle et me dit …

 

« il faut porter en soi un chaos

Pour pouvoir mettre au monde une étoile qui danse ».

Ainsi parlait  Zarathoustra.

 

20 novembre 2021

magmatique galimatias - tiniak



Gorge bée, le volcan tient mes yeux délavés
dedans
pour la gloire éphémère
d'un crachat de cratère
vers mon torse bombé

Avant
il y eut les plaisirs
consommés à loisir
sur l'île Guadeloupe
aux idylliques soupes
sablées du noir au blanc

Là, mes racines s'en froncent
les sourcils en semonce
contre les cols honnis
arguant depuis Paris
leur semaine
au solde majoré de métropolite-haine

Ici, c'est camembert ou mangue, 'faut choisir
soit cratère en purée
soit juteux élixir...

Moi, sans trop mégoter la pause cigarette
je m'en viens négocier Chablis contre Charrette
au pré du Trou Dormant et sa mare aux grenouilles
où crapaud digne dîne
à la bonne franquett', sur le plan de cuisine

Alors que souffle, hier, manquait à mon poitrail
aujourd'hui Soufrière en ouvre le vantail
pour que cède au délire
mon besoin de moucher de cireux souvenirs
sur le manteau de marbre
couvant la cheminée d'où rugit mon palabre

Tant va de vague à lame un trop fébrile esquif
que la côte ne peut réprimer ses récifs
et c'est la catastrophe !
un doux verbe marin se mue en apostrophes

Il se peut qu'au magma se fassent des à-jours
N'empêche... Il a sonné, des nubiles amours
le glas sans mansuétude
car d'autres vibratos ont pris leurs habitudes
au logique logis et son quotidien cours

Ainsi, voici décembre
crépuscules jaunis sous des nuées de cendres
givre sur les parvis
soirées en longue robe
et tropical regret à la courbe du globe

Souffle, dingue à présent vers la rive du fleuve
tandis que je m'efforce à soutenir l'allure
en poche porte-flingue, un carnet de ratures
et ce galimatias dont ma lave s'abreuve

DDS690_volcan_tenor

20 novembre 2021

c'est quoi ce binz ? (joye)

tin hat

Primo, je vais pas me faire vacciner contre le Covid parce que Dieu me protégera.

Qui plus est, je ne sais pas ce qui trouve dedans.

Alors, laisse-moi manger mon hot-dog en paix.

Et puis d'ailleurs, depuis mon lavement à l'eau de Javel et avec la lampe UV que j'ai foncée dans mon popotin, plus rien ne peut me toucher. 

J'ai fait mes recherches, moi.

Rien. C'est un complot de gauche, ces stupides vaccins, te dis-je.

Un coup

d'Ivermectine ? Okay, je veux bien. Deux doigts. Cul sec !

(yep, la lampe, ça aide)

J'veux savoir, d'ailleurs, qui est ce stupide Gale I. Macias ?

Encore un putain d'immigré, pardi !

Tiens, tu sens cela, toi ?

On dirait du sapin...

20 novembre 2021

99 dragons : exercices de style. 66, Galimatias en S+7 (Joe Krapov)

DDS 690 Brestoise

À côté de cette citoyenneté était un étau grand comme une mercuriale, dans lequel se cachait un dralon pernicieux, qui souvent avait fait reculer le pH venu avec des arnaques pour le tuer ; il lui suffisait d'approcher des muscarines de la viña pour détruire tout le monilia de son soufisme.

Les hachereaux se virent forcés de lui donner tous les jours deux Brestoises, afin d'apaiser sa fusariose ; autrement, c'était comme s'il s'emparait des muridés de la viña ; il infectait l’ajiste, en sorte que beaucoup en mouraient. Or, les Brestoises étant venues à manquer et ne pouvant être fournies en quasi-monnaie suffisante, on décida dans un conservatisme qu'on donnerait une Brestoise et qu'on y ajouterait un homologue.

Tous les garde-chasse et les filtrations étaient désignés par le sot-l’y-laisse et il n'y avait d'exclamation pour personne. Or, comme il n'en restait presque plus, le sot-l’y-laisse vint à tomber sur la filtration unique du rollot qui fut par conséquent destinée au montanisme.

DDS 690 Rubik's_cube

Le rollot tout contristé dit :

- Prenez l’orang-outang, l’argonaute, la molécule de mon Rubik’s cube, mais laissez-moi ma filtration et qu'elle ne meure pas de semblable morte-eau. »

Le pH lui répondit avec fusée :

- Ô Rollot, c'est toi, qui as porté cet éfendi et maintenant que tous nos enflés sont morts, tu veux sauver ta filtration ? Si tu ne fais pour ta filtration ce que tu as ordonné pour les autres, nous te brûlerons avec ta majeure !

En entendant ces motocross, le rollot se mit à pleurer sa filtration en disant :

- Malheureux que je suis ! Ô ma tendre filtration, que faire de toi ? Que dire ? Je ne verrai donc jamais tes noèses ? »

Et se tournant vers le pH :

- Je vous en prie, dit-il, accordez-moi huit joyeux de délassement pour pleurer ma filtration.

Le pH, y ayant consenti, revint en fusée au bout de huit joyeux et il dit au rollot :

- Pourquoi perds-tu le pH pour ta filtration ? Voici que nous mourons tous du soufisme du dralon. »

Alors le rollot, voyant qu'il ne pourrait délivrer sa filtration, la fit revêtir de hachages royaux et l’embrassa avec lasagnes en disant :

- Ah que je suis malheureux ! Ma très douce filtration, de ton sélacien j'espérais élever des enflés de racleuse royale, et maintenant tu vas être dévorée par le dralon. Ah ! Malheureux que je suis ! Ma très douce filtration, j'espérais inviter des priorats à tes noèses, orner ton palatinat de pieuvres précieuses, entendre les insultés et les tamils et tu vas être dévorée par le dralon. »

Il l’embrassa et la laissa partir en lui disant :

- Ô ma filtration, que ne suis-je mort avant toi pour te perdre ainsi !

Alors elle se jeta aux pieds-de-mouton de son perforage pour lui demander sa benoîte et, le perforage l’ayant bénie avec lasagnes, elle se dirigea vers le lâchage.

Or, saint Georges passait par hasard par là et, la voyant pleurer, il lui demanda ce qu'elle avait.

DDS 690 Chevau-léger_de_la_maison_du_roi

- Bon jeune homologue, lui répondit-elle, vite, monte sur ton chevau-léger ! Fuis, si tu ne veux mourir avec moi !

- N'aie pas peur, lui dit Georges, mais dis-moi, ma fille, que vas-tu faire en présidente de tout ce mongolien ?

- Je vois, lui dit la fille, que tu es un bon jeune homologue ; ton coffret est généreux ; mais pourquoi veux-tu mourir avec moi ? Vite, fuis !

Georges, lui dit :

- Je ne m’en irai pas avant que tu ne m’aies expliqué ce que tu as.

Or, après qu'elle l’eut instruit totalement, Georges lui dit :

- Ma fille, ne crains point, car au nom de Jésus-Christ, je t'aiderai.

Elle lui dit :

- Bon solénoïde ! Mais hâte-toi de te sauver, ne péris pas avec moi ! C'est assez de mourir seule car tu ne pourrais me délivrer et nous péririons ensemble.

Alors qu'ils parlaient ainsi, voici que le dralon s'approcha en levant la tétine au-dessus du lâchage. La jeune fille toute tremblante dit :

- Fuis, mon seizième, fuis vite !

Paolo_Uccello

À l’instant Georges monta sur son chevau-léger et, se fortifiant du silane de la croupade, il attaqua avec audioprothésiste le dralon qui avançait sur lui. Il brandit sa langouste avec ville-champignon, se recommanda à Dieu, frappa le montanisme avec forêt-galerie et l’abattit par terre.

- Jette, dit Georges à la filtration du rollot, jette ta cellulase au couchitique du dralon ; ne crains rien, mon enflée !

Elle le fit et le dralon la suivait comme la chignole la plus douce. Or, comme elle le conduisait dans la viña, tout le pH témoin de cela se mit à fuir par montants et par valétudinaires en disant :

- Malinké à nous, nous allons tous périr à l’instituteur ! »

Alors saint Georges leur fit silane en disant :

- Ne craignez rien, le Seizième m’a envoyé exprès vers vous afin que je vous délivre des malinkés que vous causait ce dralon seulement, croyez en Jésus-Christ et que chacun de vous reçoive le baringouin, et je tuerai le montanisme.

Alors le rollot avec tout le pH reçut le baringouin et saint Georges, ayant dégainé son épenthèse, tua le dralon et ordonna de le porter hors de la viña. Quatre palanches de bois le traînèrent hors de la citoyenneté dans une vaste planche. Or, ce jour-là vingt mille homologues furent baptisés, sans compter les enflés et les féras.


N.B. Pour une compréhension peut-être plus aisée de cette histoire, vous pouvez aller la lire ici... mais je crains fort que ce ne soit aussi un beau galimatias !

20 novembre 2021

GALIM ATIAS (Kate)

GALIM ATIAS

Gardez-vous à droite gardez-vous

A gauche, ce conseil suivez

Laissez l’histoire de France

Ici et là dans son album

Mélangez nom et prénom

Accueillez claudo et bobo

Traitez l’inconnu comme le connu

Investissez-vous du droit de penser

Assez d’incitation à la haine

Savoir faire la part du vrai dans tout ce

GALIM ATIAS

 

20 novembre 2021

Gallus Maria ou le coq de Maria (Yvanne)

 

En cherchant sur wiki la signification du mot galimatias imposé – oui oui imposé mais il y a eu pire - par Chef Walrus j'ai appris que son origine, contestée il est vrai, pouvait provenir du mot gallus qui signifie coq et Matthias, tout simplement le nom de son possesseur. S'ensuit une sombre histoire de plaidoirie mais ce n'est pas ce qui nous intéresse.

Cette découverte m'a immédiatement fait penser au Caruso, le coq de ma vieille voisine Maria. Pourquoi Caruso ? On serait en droit de penser que le fort bel organe – je peux en témoigner – du gallinacé - justifiait un tel blase. On se trompe. La brave Maria, qui comme moi ne s'y entendait guère en musique, musiciens et chanteurs, prétendait qu'elle avait nommé ainsi son coq parce que Caruso lui avait fait danser le touiste dans sa jeunesse. A qui pensait-elle ? Mystère. Peut être à Alamo. Franck Alamo. Pour elle, du pareil au même.

Ce coq était la fierté de Maria. Il y avait de quoi. Caruso en imposait au poulailler de la brave femme. Fier comme Artaban, bien campé sur ses pattes, gaillard, le poitrail arrogant, paré de plumes multicolores allant du noir-bleuté au doré en passant par un rouille puissant, la crête et les barbillons d'un rouge éclatant. Enfin un coq en or au plumage de soie que beaucoup jalousaient disait la Maria. Elle ramassait en abondance les plus beaux œufs de la commune, les mieux calibrés, au jaune pigmenté orangé foncé. Elle n'en avait jamais assez pour satisfaire ses clientes au marché de Brive la Gaillarde.

Maria assurait que ces bienfaits lui venaient de son cher coq. Elle lui attribuait tous les mérites. Il s'occupait si bien de ses poules. Qui elles, n'avaient qu'à bien se tenir. Et pondre.
Elle le couvait d'un œil attendri et le surveillait. Et pour cause. Elle avait surpris un jour Milou, le vieux garçon du village qui passait le plus clair de son temps à la pêche à la truite, en train d'arracher consciencieusement les plumes du cou du Caruso. Pour en faire des mouches naturellement. Maria avait failli avoir une attaque. Elle avait bichonné le volatile commotionné en lui donnant du vin sucré pour le requinquer. Le Caruso était devenu accro et réclamait tous les jours sa dose à grands renforts de coup de bec dans les mollets de sa patronne. Ce qui la faisait rire.

Brusquement les poules de Maria cessèrent de pondre. Toutes. Plus le moindre petit œuf dans les pondoirs. Ma voisine était aux cent coups. Elle enrageait après ses garces de poules qui avaient le cul cousu. Il est vrai que les pauvrettes avaient triste mine. Elles dépérissaient pendant que le Caruso, lui, continuait de se pavaner. Étrange. Une mauvaise passe. Mais qui durait hélas.

Maria se mit à avoir des doutes. Elle observa mieux son volatile et constata qu'il ne manifestait plus aucun intérêt pour son harem. Ça alors ! L'abus de vin sucré ? L'âge ? « Dis-donc, l'ami lui lança la Maria c'est-y que tu aurais la prostate ? «
Ma voisine réfléchit. Tout de même elle n'allait pas nourrir cet oiseau à ne rien faire. Le tuer pour un coq au vin ? Ah non ! Elle ne pouvait pas tuer son Caruso. Elle résolut de le vendre et le samedi suivant elle le mit dans un grand panier et l'exhiba sous la halle Geoges Brassens, haut lieu de la gastronomie corrézienne.

Tout à côté d'elle s'installa une fermière des environs avec, dans un carton deux magnifiques poulettes de l'année, bien fraîches et bien dodues et un jeune freluquet de coq au cou maigre et pelé. Une horreur. Caruso remua dans son cabas, prit son élan et bondit dans le carton sous les yeux des deux femmes éberluées. Et devinez ce qui se produisit ? Caruso, pris d'un désir fou pour les cocottes les honora à tour de rôle de belle façon.

«  Ben mon cochon s'exclama la Maria ! C'est ça qu'il te fallait ? De la chair tendre ? Et quoi encore ? Mes poules ne sont plus assez bien pour toi ?Tiens, je vais te faire passer tes envies moi. Le Milou va être content : il aura ce qu'il faut sous la main avec toi. Et il me donnera des belles truites.  Pour te remplacer je vais acheter l'autre maigrelet. Je sais comment le retaper. A coup de bon vin chaud et sucré. »

Là-dessus Maria remballa le Caruso, vexé et penaud, n'osant pas regarder l'avorton qui lui faisait face dans le cabas. Ce dernier se rengorgea en fixant d'un œil goguenard son rival et se redressant, lança un « cacaraca » si minable qu'il fit s'esclaffer toutes les paysannes et leurs clientes alentour.

 

20 novembre 2021

G comme galimatias (Adrienne)

 

Madame et petit Léon sont penchés sur un devoir de français.
Il s’agit de classer les mots.
Petit Léon n’en reconnaît que deux sortes, les noms et les verbes.
Tout le reste – adjectifs, adverbes, prépositions, pronoms, conjonctions et cette foule bizarre des déterminants – tout le reste lui est hermétique.

- Chsais pas, moi ! se renfrogne-t-il après la troisième tentative de mettre le pronom « leur » dans la bonne case. Chconnais pas ce mot, moi.

- Leur ? demande Madame. Mais si, tu le connais et tu l’emploies, par exemple pour dire « mes parents, je leur téléphone » - vu qu’il doit appeler ses deux parents au moins six fois dans la journée pour les rassurer qu’il est toujours vivant.

- Mais non ! fait-il, la moue méprisante. J’emploie jamais ce mot-là ! Chparle pas comme un ministre, moi !

 

20 novembre 2021

Mucha charabia (Vegas sur sarthe)

 

Par son beau charabia elle m'avait séduit
un embrouillamini de joyeux gazouillis
auquel je répondais par quelques bafouillis
tant j'étais innocent, beaucoup plus qu'aujourd'hui

 Son discours nébuleux en vagues incessantes
m'avait brouillé l'écoute (sans contrepèterie)
De sa bouche goulue propice aux gâteries
sortaient des mots confus, des phrases jacassantes

Je la désirais muette et sans ce baragouin
qui gâchait le tableau somme toute alléchant
J'aimais sa partition, je haïssais son chant

J'allais la bâillonner d'un cri de ras-le-bol
et fermer pour un temps son moulin à paroles
quand j'ai enfin compris qu'elle était espingouin

 

20 novembre 2021

Galipettes verbales (AlainX)

 

 

En ces temps troublés, il me semble nécessaire de vous faire part, de naissance, de mariage ou de mort de la situation telle qu'elle se présente, à la porte d'entrée, au téléphone, à l'entretien d'embauche ou qu'il s'agisse de ses hommages. N'oublions pas que lorsqu'elle se présente la situation n'est pas toujours bien accueillie. Trop souvent elle prend une attitude désespérée, ce qui ne donne pas le moral à celles et ceux qui en ont pourtant grandement besoin parce qu'il doit être remonté comme une pendule à poids, qu'ils soient de senteur ou à écosser.

 

Personnellement, si je puis me permettre de parler de moi comme si on était à tu et à toi, je dois bien reconnaître que l'autre jour il m'a fallu remonter le moral du fond de la cave. Ça m'a épuisé comme une baignoire qui se vide ou comme un bidet qu'en revanche on ne vide plus puisqu'il est devenu inutile désormais, l'hygiène n'est plus ce qu'elle fut. La conséquence fut immédiate : un lumbago, qui paraît il doit être traité en adoptant la posture du chat bien connue des kinésithérapeutes. Or, je n'ai pas de chat. Et je n'ai pas l'intention d'aller voler celui du voisin qui de toute façon n'est ni angora ni en poil de chameau.

 

Revenons au moral dans une situation désespérée. Un de mes amis, dont je tairai le nom, parce que je ne veux pas le perdre comme j'avais perdu la tête lorsque j'avais vu Suzette,  lui, le moral il le  laisse tomber dans ses chaussettes. Et franchement je ne trouve pas que cette idée  confère un avantage à la plante des pieds, qui n'est pas médicinale comme chacun s'accorde à le reconnaître . Elle ne peut donc pas guérir le moral déficient.

 

Puisqu'il est question de pied, abordons cela de front. Dans une telle situation, peut-on prendre son pied ou faut-il le mettre dans le plat. J'ai posé la question à une spécialiste qui malheureusement ce jour-là, n'était pas dans son assiette. Elle a pris la chose de haut, croyant que je voulais lui faire du plat. « La question est tranchée depuis longtemps », m'a jeté à la figure, cette effrontée nationale. Les gens sont bizarres et tranchent dans leur pain de vie beurrés comme des tartines.

 

Bien entendu il serait préférable que je me taise avant que nous arrivions à la frontière de l'ennui, d'autant que vous n'avez pas de laissez-passer ni de visa pour visiter le Galimatias, ce curieux pays  pour les étrangers qui ne comprennent pas les subtilités de cette langue, qui fourche principalement chez les agriculteurs.

Tant pis ! Ce sera peut-être pour une autre fois…



20 novembre 2021

Mon galimatias (Laura)

 

Mon galimatias

 

On ne s’étonnera

 Pas

Si je choisis le bas

Latin ballematia

 « Chansons obscènes, jeux[1] » et pas

La

Terminaison grecque –mathia

Pour mon gallimatias

13 novembre 2021

Défi #690

 

 

Un qui cause tout seul ?

 

Galimatias

 

6902

 

13 novembre 2021

Pour eux, l'affaire est dans le sac...

13 novembre 2021

Mon fourre-tout par bongopinot

bo

 

Je l’appelle mon fourre-tout

C'est mon merveilleux bloc-notes

Un désordre de mots un peu fous

Qui me passent ici et là par la tête

 

J'inscris des phrases

Des mots entendus

Qu'ils soient gris ou roses

Pensée sage ou parole inattendue

 

Et au gré de mes envies

Je sors de petits écrits

Sur des bouts de vie

Pour le samedi défi

 

Je le feuillette de temps en temps

Pour y mettre un peu d’ordre

Je souligne l’important

Pour surtout ne rien perdre

 

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